La finance alternative a doublé entre 2015 et 2016

La finance alternative a doublé entre 2015 et 2016

Publié le 22 février 2017

Avec plus de 100 % de progression entre 2015 et 2016, la finance alternative s’inscrit durablement dans le paysage du financement en France.

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La finance se diversifie. Selon l’association professionnelle Financement Participatif France (FPF) et KPMG, les moyens alternatifs pour financer un projet ont progressé de plus de 100% en un an. En 2015, 297M€ de fonds étaient collectés, contre 629M€ pour l’année 2016. Parmi ces nouveaux moyens, le crowdfunding confirme son ancrage populaire avec 2,6 millions de financeurs en France.
« Cette très forte croissance est notamment due à la création de nouveaux projets et de nouvelles plateformes, ainsi qu’à une hybridation de plus en plus prégnante des modèles. », explique Nicolas Lesur, Président de Financement Participatif France. Les fonds récoltés par le crowdfunding ont d’ailleurs progressé de 40 %. Toutes les typologies font mieux que l’année précédente : +37 % pour le don, +46 % pour le prêt et +36 % pour l’investissement.

Des investisseurs en général bien plus jeunes

« Ce mode de financement est de plus en plus populaire chez les Français. C’est d’autant plus important qu’en parallèle, nous observons une chute des actionnaires individuels passés de 7 à 3 millions en 10 ans. », explique Fabrice Odent, Associé KPMG, responsable des activités Financial Services. En 2016, 20 % de projets participatifs supplémentaires ont été financés : il s’agit de 21 375 projets, contre 17 775 projets en 2015.
À noter que l’âge moyen des financeurs du crowdfunding est très inférieur à celui des investisseurs traditionnels. Par exemple, la moitié des financeurs par don a moins de 34 ans. Seuls 28 % dépassent la cinquantaine. Ces projets sont en général très jeunes. Les financeurs par prêt soutiennent des projets plus « équilibrés ». Un tiers d’entre eux ont entre 18-34 ans, un autre tiers entre dans les 35-49 ans et le reste affiche 50 ans au compteur.

Les plus âgés privilégient les financements par investissement

Les investisseurs expérimentés privilégient en réalité les financements par investissement. Ce sont des projets qui demandent davantage d’expérience. Les 18-24 ans ne représentent que 18 % des financeurs. « Dans l’ensemble, l’âge moyen demeure malgré tout inférieur à celui des financeurs de produits financiers traditionnels : accessibles, 100 % digitaux, ces projets parlent aux générations les plus jeunes », explique Mikaël Ptachek, Senior Manager KPMG, spécialiste Fintech.
#Replay : Ici notre startupper cherche à lever des fonds. Sourires garanties :

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