Applications Mobiles: prenez garde au succès éphémère

Applications Mobiles: prenez garde au succès éphémère

Publié le 10 juin 2015

Des applications ont réussi à faire un buzz monumental. Malheureusement, certaines disparaissent en un rien de temps.   

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Pshitt! Certaines applications s’évanouissent dans la nature, malgré un premier succès époustouflant. Voici cinq exemples qu’il ne faut pas suivre, si vous voulez rester dans la durée.

logo-SecretSecret, le cheval de Troie de la vie privée

Secret n’existe plus. Et pourtant elle a été le hit de l’été dernier. Secret consiste à envoyer et partager des confidences avec ses amis et les amis de ces derniers. L’anonymat est presque absolu: « offrir un véritable outil de partage, un espace de franchise. », a déclaré le cofondateur David Byttow.
Mais cette application n’est autre qu’un cheval de Troie: « Vous savez qui est sur la liste des invités, mais vous ne savez pas qui dit quoi ». Selon le magazine Wired, 42 failles de sécurité ont été découvertes. Le Brésil a par exemple interdit l’utilisation de ce service sur son territoire.
Cette application a donné naissance à beaucoup de complication concernant la sécurité des données. Secret encourage la spontanéité, ce qui a provoqué des conflits. La Silicon Valley en a payé les frais. Ce lieu où foisonnent les potins sur les startups a été victime de révélations sur ses entreprises. Secret a par exemple révélé l’introduction en bourse de Dropbox. Elle a aussi levé le tabou sur les allégations de harcèlement verbal et sexuel de Julie Ann Horvath contre les cofondateurs de Github.
En 1 an l’application a dégringolé de la 11e place des applications sociales les plus téléchargées à la 189e place. Après avoir levé 35 millions de dollars, son fondateur David Byttow s’est donc engagé à rembourser les investisseurs. L’entreprise, créée en janvier 2014, s’arrête 16 mois après son lancement.

dubsmash-phénomèneDubsmash, Hors la loi

Qui n’a pas regardé ces vidéos parodiant des répliques cultes sur les réseaux sociaux ? D’abord créée en Allemagne, elle s’est révélée aux Pays-Bas et en Belgique avant d’arriver en France. Elle permet de se filmer et d’ajouter des répliques cultes du cinéma  que l’on partage ensuite sur les réseaux sociaux.
Les « Hakuna matata » du roi Lyon ou les « Hasta la vista, Baby » d’Arnold Schwarzenegger dans Terminator ont envahi Facebook. Moins d’un mois après sa sortie, elle génère plus de 1 million de téléchargements.
Mais avant  tout, la perte de vitesse de Dubsmash est générée par la lassitude. L’application  incite l’individu à se mettre dans la peau d’un personnage. Mais le tour des rôles est vite fait et les individus se sont lassés.
La loi sur la propriété privée peut être à l’origine de sa perte de vitesse. L’application se sert d’extraits sonores de films et de chansons, protégés par les droits d’auteurs.

Yo_logoYo, l’application qui dit « Yo »

Le succès éphémère de Dubsmash rappelle celui de l’application Yo. Une application farfelue qui consiste à envoyer le mot « Yo » à ses contacts. Juste le mot « Yo » ? Oui, uniquement ce mot.Un autre moyen de communication chez les jeunes qui aiment inventer de nouveaux mots. Cette application a vécu un mois. Elle a pourtant permis de rapporter  à son fondateur 1,5 million de dollars. Encore une fois la lassitude a fait les frais de l’application.

bs-logo-newBitstrips ou la BD de la vie

On a pu tous voir cette BD sur la vie de nos amis postée sur Facebook tous les jours. Bitstrips a vécu plus longtemps que Yo. Selon les recherches Google, l’application Facebook a connu un franc succès en février 2013 puis un second en novembre avant de chuter complètement. Mais les internautes se sont lassés.

meerkatMeerkat un succès illusoire ?

Elle permet de diffuser en direct des vidéos depuis Twitter à l’aide d’un tweet. Elle connait un succès impressionnant en dépit de son lancement plutôt discret. Elle s’est notamment imposée lors du festival SXSW d’Austin. Des stars telles que Madonna, Snoop Dog et Ashton Kutcher se sont mis au « meerkating ».
Mais elle est particulièrement utilisée par les professionnels, comme les journalistes et les hommes politiques tels que Ryan Ozawa basé à Hawaï. Pour lui l’application « allie le grand potentiel du streaming en direct avec la force de Twitter en termes d’instantanéité et de lien social ».
Mais Meerkat a du souci à se faire. Cette application utilise Twitter qui a décidé d’acheter Periscope une application rivale de streaming vidéo en direct ou self broadcasting. Meerkat est alors stoppée dans sa course et chute à la 826e position du classement de l’app store IOS.
Cette dégringolade ne fait pas le bonheur des investisseurs. Jared Leto regrette sûrement d’avoir injecté 10 millions de dollars dans cette application.
Mais tout n’est pas fini pour Meerkat. Instagram a-t-il réussi à tuer Vine ? .
 

Farah Sadallah

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