Berlin s’impose comme la capitale européenne des startups

Berlin s’impose comme la capitale européenne des startups

Les startups berlinoises totalisent la somme record 2,145 milliards d’euros levés en 2015. Berlin se positionne comme la place forte des jeunes entreprises en Europe.

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Berlin règne sur le vieux continent. Plus de 200 startups berlinoises ont récolté 2,145 milliards d’euros durant l’année 2015. Cela représente une croissance d’environ 143% selon le baromètre semestriel du cabinet d’audit financier EY.

73% de tous les créateurs d’entreprise en Allemagne affirment que la capitale est la meilleure ville pour démarrer une startup. Avec 70 000 salariés, le secteur s’impose aussi comme l’un des principaux créateurs d’emplois dans une métropole qui a longtemps souffert de l’absence d’industrie.

Berlin s’impose comme le symbole de l’industrie Internet et attire de nombreux géants internationaux, à l’image de Doodle. La croissance économique y est supérieure de 2,2% à la moyenne nationale. L’économie numérique y emploie 60 000 personnes avec 18 000 emplois créés depuis 2008. La ville compte pas moins de 7 Licornes, ces entreprises valorisées un milliard de dollars minimum.

Des atouts uniques

La capitale allemande possède des atouts exceptionnels. Elle a une réputation de métropole créative, artistique, ouverte aux idées nouvelles. Les grands groupes allemands apprécient la force d’innovation des startups. Ils travaillent avec elles sur les technologies du futur en leur dédiant des structures comme l’«Innovation Hub » de la Lufthansa.

Si Paris a une quarantaine d’incubateurs pour aider les jeunes pousses, Berlin en compte une cinquantaine. Une startup s’y crée toutes les 20 heures selon une étude actuelle de l’IBB, la banque d’investissement de Berlin. La ville compte environ 100 instituts de recherche et institutions scientifiques et la collaboration entre ces jeunes sociétés, science et recherche se déroule dans plus de 20 centres technologiques.

Cependant la capitale teutonne possède aussi quelques points faibles. Le développement de son industrie traditionnelle est insuffisant. Les PME allemandes n’aiment pas prendre de risques et hésitent à investir massivement dans ce genre d’entreprises innovantes.

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