En deux petits mois, la France a déjà réalisé 97 investissements pour les startups. Un chiffre en hausse de 593% par rapport à l’année dernière.
Mais, que se passe-t-il ? D’habitude en retrait, la France est en train de faire un carton sur la scène européenne des investissements dans les startups. D’après les données compilées par le site Tech.eu, notre cher et beau pays (cocorico) est celui qui a conclu le plus de levées de fonds en janvier et février 2016. 97 opérations ont été conclues en France, contre 86 au Royaume-Uni et 69 en Allemagne.
En ce qui concerne le volume, la France se retrouve en troisième position, derrière le Royaume-Uni et Israël. Notre cher rival a déjà rassemblé 869 millions d’euros sur l’ensemble de 2016, soit le double par rapport à l’année dernière. Israël a recueilli 587 millions d’euros et la France clôt le podium avec 370 millions d’euros. L’Allemagne est loin derrière avec 189 millions d’euros levés par les startups.
Les startups FinTech toujours autant plébiscitées
Un score très honorable cependant pour la France. Surtout quand on connaît sa marge de progression en ce qui concerne le financement en amorçage. Si l’écosystème français arrive à surmonter ses difficultés, les startups tricolores pourraient très bien battre de nouveaux records. Le très grand nombre de « petites » levées de fonds annonce d’ailleurs de nouvelles opérations dans les mois qui viennent.
Au niveau européen, les startups Tech arrivent de mieux en mieux à se financer en amorçage. Ce sont d’ailleurs les investissements en pré-amorçage (moins de 500 000 euros, selon Tech.eu) qui ont connu la plus forte progression entre 2015 et 2016. Au total, 316 investissements de moins de 5 millions d’euros ont été réalisés. Un chiffre qui a triplé en une seule année.
Dans les secteurs d’activité concernés, la sécurité tient le haut du pavé des investissements européen. Les entreprises du métier ont déjà levé 314 millions d’euros. Les startups spécialisées en FinTech, sur la santé et le voyage se portent bien également bien avec des investissements qui ont tous dépassé la barre des 200 millions d’euros. À noter cependant que plus de la moitié des opérations l’ont été dans les FinTech. Les entreprises attendent beaucoup de ces technologies.
