Le fondateur de NightSwapping nous donne ses 5 vérités sur son quotidien d’entrepreneur

Le fondateur de NightSwapping nous donne ses 5 vérités sur son quotidien d’entrepreneur

Serge Duriavig, fondateur de NightSwapping, 4ème marketplace mondiale du séjour chez l’habitant souhaite partager sa vision de l’entrepreneuriat. Bien loin de l’American Dream, il nous donne ses 5 vérités.

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Le financement, véritable parcours du combattant :

Une entreprise sur mille arrive à lever des fonds. Si Serge Duriavig est d’accord pour dire que l’État français soutient les créateurs d’entreprise, il souhaite néanmoins avertir les jeunes entrepreneurs sur les difficultés à trouver des financements. « J’ai réussi à lever 1,5 millions d’euros 2 ans après le lancement de NightSwapping, mais sur 50 personnes rencontrées, une seule investit. Les investisseurs veulent des modèles à rentabilité immédiate alors que les startups ont besoin de financement pour construire une communauté et ensuite être rentable », indique le chef d’entreprise. Une réalité française selon l’entrepreneur. Dans un récent rapport du FIBAMY, les startups du numérique françaises sont 25 fois moins financées par des Business Angels que les startups américaines.

La communication, ça coûte cher. Très cher

Fondateur de la plateforme collaborative NightSwapping une sorte de « troc de nuits », Serge Duriavig qualifie l’économie collaborative d’antinomique. « C’est beaucoup plus compliqué de gagner de l’argent lorsqu’on lance une plateforme collaborative. Pour être rentable, il faut un très grand nombre d’utilisateurs, et pour ça, il faut communiquer. Et Pour communiquer il faut de l’argent », explique-t-il. Avec 150 000 utilisateurs sur sa plateforme, l’entrepreneur est en quête perpétuelle de nouveaux usagers pour rendre son modèle économique viable. Lever des fonds est donc le moyen qui permet à la startup d’investir dans sa stratégie de communication.

La persévérance doit être la qualité première de l’entrepreneur

Ancien membre de l’équipe fondatrice de Smartbox, c’est seul que Serge Duriavig a souhaité poursuivre son aventure en lançant NightSwapping. « L’entrepreneuriat fait partie de mon ADN, je suis passionné. Même si trouver des fonds est bien plus compliqué qu’on ne l’imagine et qu’on ne compte pas ses heures à travailler, j’aime ça. Si la difficulté vous repousse, c’est que vous n’êtes pas fait pour être chef d’entreprise. Je connais Frédéric Mazzella depuis longtemps, il a failli arrêter Blablacar à plusieurs reprises. Pourtant aujourd’hui, sa startup est valorisée à plus d’un milliard de dollars », assure l’entrepreneur. Un seul mot d’ordre : persévérance.

Difficile de se verser un salaire les premières années

Mais, n’est pas Blablacar qui veut. Rares sont les entrepreneurs qui se versent un salaire les deux premières années. Un constat indéniable pour le PDG de NightSwapping. « Je me verse un salaire, mais il est ridicule. Je ne suis pas chef d’entreprise pour l’argent. Je fais ça par passion », précise-t-il. S’il souhaite grandir et, à terme, vivre de son « bébé », l’entrepreneur doit achever une seconde levée de fonds. Montant espéré : 2 millions d’euros. Date limite : 31 mars 2016.

Les rencontres rythment le quotidien de l’entrepreneur

Business angels, banques, collaborateurs ou autres entrepreneurs : le dirigeant d’une entreprise passe son temps à s’entretenir avec eux.  « Créer NightSwapping c’était aussi vivre une aventure collective aux côtés de collaborateurs engagés et passionnés par ce projet ambitieux et international », confie le PDG. Classée dans le TOP 30 mondial des entreprises collaboratives (un peu plus loin derrière Blablacar, Uber ou AirBnB), NightSwapping risque de continuer à provoquer des rencontres aussi bien pour les usagers que pour l’entrepreneur.

@Julie Galeski

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