Mytroc.fr réhabilite le troc à l’aube de la COP 21

Mytroc.fr réhabilite le troc à l’aube de la COP 21

À moins de trois semaines du sommet COP 21, Widoobiz présente des startups qui ont un impact positif sur le climat. Aujourd’hui, nous parlons de Mytroc.fr qui repense la forme la plus ancienne d’échange.

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Le plus vieux métier du monde. Enfin, pas celui que l’on croit. Lancé en 2014, Mytroc.fr propose de faire du troc, de prêter, de recycler ses produits. Indispensable dans un monde couvert de produits, dont l’utilité est à démontrer. A-t-on vraiment besoin tous les jours d’une machine à raclette, d’une tondeuse, d’une imprimante ? Pourquoi alors ne pas emprunter celle de son voisin.

Problème, l’équivalence n’est pas simple à définir. Combien de fois faut-il prêter sa scie sauteuse pour utiliser le rétroprojecteur de son voisin de palier ? D’où l’idée d’une monnaie complémentaire : la noisette. Grâce à elle, le troc devient multi-réciproque. Mieux, elle donne accès à un plus large choix de services et de produits. Les troqueurs peuvent désormais tout s’échanger, tout en gardant la possibilité de faire du troc traditionnel.

Plus de 350 kg de déchets générés par an

Plus largement, la monnaie alternative remet au centre du jeu la valeur ajoutée écologique et sociale. Elle revalorise les activités humaines simples et recrée du lien social et solidaire. D’autant plus important qu’il est devenu impératif de réduire l’empreinte carbone. Selon une source Ademe, la consommation, l’emballage, le gaspillage et le transport de marchandises génèrent plus de 350 kg de déchets par an.

À l’origine de Mytroc.fr, Floriane Addad a voulu s’associer à Célia Dulac pour remettre au goût du jour cette belle idée. Notaire de formation, cette dernière « apporte la rigueur et la précision nécessaire au projet », selon l’expression du communiqué de presse. Judicaël est le troisième larron de la bande. Conquis par l’idée, il assure la partie technique de la startup.

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