Growth Hacking : quand le marketing emploie les hackers

Growth Hacking : quand le marketing emploie les hackers

Publié le 17 septembre 2014

Le growth hacking est une technique marketing dont toutes les start-ups rêvent. L’enjeu est de gagner en un temps record une notoriété de star ou des leads en masse. De nombreuses compagnies telles que Air BnB, Linked’In, Facebook, Twitter ou encore Dropbox, seraient utilisatrices de cette méthode, selon Wikipedia. Quels sont les grands principes du growth hacking ? Comment mettre en place ce phénomène dans son entreprise ? Et finalement, gagne-t-on à tous les coups ? Lionel Kaplan traite aujourd’hui ce sujet et répond à ces questions dans « Les acteurs de l’innovation » en compagnie de deux experts: Pierre Paperon, growth hacker et consultant en transformation digitale, ancien chief marketing officer de la start-up de Cloudwatt et Clément Delangue, growth hacker et ancien chief marketing officer de la start-up de Mention.

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Un part de marketing et des risques

Pour Clément Delangue, entrepreneur ayant également travaillé au développement du BtoB chez eBay, mais également chez des start-ups comme Moodstock et Mention, le growth hacking est « une évolution du marketing qui le refocalise beaucoup plus sur la croissance ». Clairement, cet outil permet de driver de nouveaux utilisateurs et clients et de faire grossir l’entreprise. On utilise ainsi des techniques de hacker en tirant profit de certaines opportunités et de failles ponctuelles pour croitre de manière rapide.
Pour Pierre Paperon, ayant travaillé sur Alta Vista (l’ancêtre de Google), puis dans l’e-transformation du Groupe Danone, et dans de multiples start-ups comme Lastminute.com qu’il a dirigé, chez Apple et dans le Cloud computing, le growth hacking est venu remplacer le « hyper growth ». Et cette technique du growth hacking ne s’applique pas que sur internet d’après Pierre Paperon, puisque l’on prend « un modèle donné et on le tord pour lui donner toutes les chances de réussir par tous les moyens ». Concrètement, c’est le phénomène de « big bang for small trucks », c’est-à-dire « donner un maximum d’effets avec un minimum de moyens ».

Growth Hacking : idéal en temps de crise ?

On pourrait donc croire que le growth hacking est la technique idéale en temps de crise ou lorsque l’on cherche des clients et du trafic. Mais elle comporte également des contraintes par l’aspect opportuniste de certaines méthodes qui ne durent pas forcément dans le temps. Nos experts nous expliquent l’exemple de Air BnB qui avait « growth hacké » le site Craigslist, ainsi que Dropbox qui a révélé un potentiel à long terme dans sa technique de growth hacking.
Finalement, le growth hacking c’est un peu l’art de « flirter avec la ligne jaune » sans se faire prendre. Il faut donc être réactif puisqu’il y a beaucoup d’opportunités de growth hacking aujourd’hui sur la publicité, qui permettraient d’obtenir un retour sur investissements plus important qu’en faisant de la publicité classique. À vous, chers entrepreneurs, écoutez et réécoutez nos experts et mettez toutes les chances du côté de votre entreprise en faisant du growth hacking.
 

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