2 auto-entrepreneurs sur 3 refusent de franchir le cap de l'entreprise classique

2 auto-entrepreneurs sur 3 refusent de franchir le cap de l'entreprise classique

Publié le 4 octobre 2013

Menacé par les pouvoirs publics ou non, 65% des auto-entrepreneurs affirment qu’ils ne basculeront jamais leur activité en entreprise classique.
sylviapinelministreÇa se confirme. Après un premier sondage réalisé par le mouvement des poussins sur Change.org, OpinionWay confirme le refus catégorique de la majorité des auto-entrepreneurs à franchir le cap de l’entreprise classique. Dans une étude publiée vendredi, à peine 16% envisagent de sauter le pas d’ici deux ou trois ans. 19% des répondants restent encore plus évasifs : « oui, mais sans doute plus tard ». En clair, « ne nous brusquez pas ».
Aux prises avec le projet de réforme du statut voulu par la ministre de l’Artisanat du Commerce et du Tourisme, Sylvia Pinel, les associations d’auto-entrepreneurs veulent démontrer que la limitation dans le temps n’est pas une bonne chose, tant pour les pouvoirs publics que pour les auto-entrepreneurs.

Veulent une structure d’accompagnement

La preuve, toujours selon le sondage, plus de la moitié d’entre eux (53%) cesseraient leurs activités si le statut « devenait moins intéressant ». Un quart affirment qu’ils poursuivraient leurs activités sous un autre régime si tel était le cas. Plus étonnant, 23 % continueraient de « manière moins formelle »… Au moins les choses sont claires.
Il faut dire, les revenus issus de cette activité représentent au minimum la moitié des revenus du foyer (allocations comprises) pour 20% des auto-entrepreneurs interrogés. Seule une toute petite minorité (7%) gagne leur vie uniquement par cette activité. Pour la grande majorité (74%), elle rapporte moins de la moitié des revenus du foyer.
Interrogés sur les mesures susceptibles de les aider, 86% appellent à la création d’une structure d’accompagnement. À peine 19% des personnes du grand public interrogés sont favorables à la suppression du statut d’auto-entrepreneur.

 Tancrede Blondé

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