Les business-angels restent de grands inconnus aux yeux du grand public. Retour en images sur un chaînon indispensable dans la grande mécanique de l’économie française.
Mais à quoi peut bien ressembler un business angle français ? Souvent anciens dirigeants et actionnaires d’entreprises, les Business Angels sont des particuliers qui investissent quelques dizaines ou centaines de milliers d’euros dans de jeunes entreprises innovantes et ambitieuses, plus connues sous le nom de « startups ». Autant dire des personnes qu’il faut choyer si la vie d’entrepreneur vous chatouille.
Dans une infographie réalisée par Fundme.fr, on apprend que ce sont dans la très grande majorité des hommes. 56% d’entre eux sont passés par une école de commerce, le reste venant d’écoles d’ingénieurs. Dans le lot de ces écoles, toutes sont connues du grand public : HEC, Essec, Centrale, Polytechnique, etc… En général, ils habitent l’Île-de-France (32%), les Rhônes-alpes (7%) et le PACA (5%). En clair, proche des grandes zones urbaines où se concentrent les capitaux.
Avant de financer d’autres projets, 52% sont eux-mêmes passés par la case entrepreneurs. C’est le cas par exemple de Marc Simoncini, Xavier Niel, Jacques-Antoine Granjon. Des business-angels qui s’intéressent au E-commerce (19%), logiciels high-tech (16%), énergies renouvelables (7%). Quand un projet leur plait, ils investissent en moyenne entre 0 et 20.00 euros. Seule une petite minorité (15%) peut injecter entre 50 et 100.000 euros.
Tancrède Blondé
