Carnet de commandes : les chefs d'entreprises n'ont pas le moral

Carnet de commandes : les chefs d'entreprises n'ont pas le moral

Publié le 23 avril 2013

Bien que le soleil commence à réchauffer les âmes en ce mois d’avril, le moral des chefs d’entreprises s’effondre !

Les industriels n'ont pas le moral


Les chefs d’entreprises ont froid, très froid. La faute, non plus à un soleil aux abonnés absents, mais à des carnets de commandes en berne. En effet, d’après l’Insee, les industriels sont beaucoup moins confiants en l’avenir que lors du mois de mars. L’indicateur synthétique du climat recule de trois points en l’espace d’un mois. À tel point qu’ils comparent la situation d’aujourd’hui à celle connue au plus fort de la crise de 2008.
À en croire les industriels, les commandes sont à des niveaux bien en deçà de ce qu’ils pourraient espérer. Dans le détail de son rapport, L’Insee montre que près d’un entrepreneur sur cinq se plaint d’obstacles à l’accroissement de son activité. En cause, encore et toujours, le manque de trésorerie des entreprises. Résultat, le solde de confiance est repassé en négatif (-3) alors qu’il était positif en février (+5).

Un hiver interminable

Une détérioration que l’on retrouve en particulier dans le secteur des industries agroalimentaires. À la production, les entreprises préfèrent d’ailleurs vivre sur les stocks restants. Idem chez les industries d’équipements électriques et électroniques, le monde de l’automobile, dont les perspectives à court et moyen terme semblent toujours mauvaises.
Et pourtant, dans leur globalité, les industriels pensent que la compétitivité de la France s’est très légèrement améliorée. Seule lumière dans cet hiver économique interminable.

Tancrède Blondé

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