Croissance : les entreprises privilégient les fusions-acquisitions

Croissance : les entreprises privilégient les fusions-acquisitions

Publié le 25 mai 2012

Malgré une économie mondiale désorientée, les chefs d’entreprises comptent sur les fusions-acquisitions pour se développer.
La crise perdure mais les objectifs de croissance demeurent. Pour y arriver, les patrons privilégient les fusions-acquisitions d’après l’étude International Business Report de Grant Thornton, groupe leader d’Audit et de Conseil en France et dans le monde.  Un outil perçu aujourd’hui comme l’un des outils de croissance essentiels pour atteindre les objectifs d’expansion fixés.
La preuve,  34 % des entreprises en 2012 dans le monde comptent lancer une opération de fusion-acquisition, contre 26 % en 2010. Une tendance qui prend en compte autant les fusions-acquisition nationales que celles qui se déroulent avec des entreprises étrangères. La France s’aligne sur cette moyenne mondiale avec 34 % des entreprises françaises qui organise une telle opération dans les trois années à venir.
À l’international, le Canada (42 %), le Brésil (40 %) et les Etats-Unis (37 %) regroupent le plus de dirigeants d’entreprises qui envisagent une croissance de leur activité par fusion-acquisition d’ici 2015. Loin derrière, seul 28 % des entreprises entreprennent un projet de fusion-acquisition et 25 % en Asie-Pacifique.
Sans surprise, les pays où l’avenir économique reste incertain affichent les plus faibles taux en la matière. C’est le cas de la Grèce évidemment, mais également de l’Irlande et l’Espagne, où à peine 16 % des chefs d’entreprise envisagent sérieusement une fusion dans un avenir proche.
 

Tancrède Blondé

 

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