Croissance Plus pense déjà à l’après 6 mai

Croissance Plus pense déjà à l’après 6 mai

Publié le 3 mai 2012

La campagne se termine à peine que l’association patronale veut déjà rappeler au nouveau président, élu ou réélu, les priorités absolues pour améliorer la vie des entreprises et des entrepreneurs français au cours de ces 5 prochaines années.
Dans un « Petit Manifeste de campagne », Croissance Plus rappelle l’urgente nécessité de réduire les dépenses publiques pour atteindre l’équilibre budgétaire qui favorise la croissance. Est également demandé au prochain Président de la République d’abaisser de façon significative la pression fiscale pour les PME et ETI. « Le coût du travail trop élevé en France n’est pas une phrase à la mode mais une réalité ! Il faut donc détaxer le travail par un transfert du coût de la protection sociale sur d’autres assiettes (TVA, CSG) » explique Croissance Plus dans un communiqué.
Aux yeux de l’association, il faudra aussi impérativement aider les PME à grandir « afin qu’elles prennent place sur la scène internationale ». Pour cela, il faut renforcer contraindre, avec des sanctions s’il le faut, les entreprises à respecter les délais de paiement à 30 jours. Dans un contexte d’assèchement du crédit, il faudra trouver, par un moyen ou un autre, les outils financiers pour mobiliser l’épargne des Français dans le financement des entreprises. Le retour de l’investissement passe par là. Une mesure en tout cas prônée par François Hollande même l’allègement du coût du travail n’a pas ses faveurs.

 L’auto-investisseur après l’auto-entrepreneur ?

Enfin, le troisième défi est de faire de la France un pays d’entrepreneurs. « L’école devra jouer un rôle moteur en enseignant davantage la culture entrepreneuriale ». Et cela commence par les stages en entreprise qui devront évoluer vers de véritables missions entrepreneuriales. Sinon, comment envie d’entreprendre ? Croissance Plus veut également surfer sur la vague des auto-entrepreneurs par la création d’un statut « d’auto-investisseur ». Conçu dans le même esprit que son aîné, il permettrait aux jeunes de trouver un financement pour monter leur business.
 
Au final, Olivier Duha, président de Croissance Plus demande simplement au prochain président de faire confiance aux entrepreneurs. « Ils respecteront leurs engagements de croissance et de créations d’emplois ».
 

Tancrède Blondé

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