Échanger et innover pour sortir de la crise

Échanger et innover pour sortir de la crise

Publié le 8 novembre 2011

Réunis à une table ronde « Crise ou reprise, les PME s’organisent » organisée par PRformance, 4 entrepreneurs donnent leurs solutions pour traverser la crise dans de bonnes conditions.

« Tous le monde a imaginé que la reprise était au rendez-vous » selon Didier Plas, co-fondateur de Genitech. Mais l’angoisse des marchés a repris le dessus et, malheureusement « nous somme des variables d’ajustements » pour les grands groupes. Autre conséquence, « les clauses contractuelles, sont de plus en plus nombreuses » et ralentissent l’éxecution de contrat selon le fondateur de la SSII. Sans  parler des « banques qui ne font pas le boulot en ce qui concerne les PME » ajoute Gregory Merret, fondateur de l’agence web-marketing Alveos. En particulier, les start-ups, véritables « bêtes noirs des banquiers depuis 2001 », d’après Samuel Cohen, fondateur de la plate-forme inter-entreprise BtoB en Trade.

Mais la crise a beau occuper l’intégralité de l’actualité, les solutions existent pour les 4 dirigeants de PME. D’abord, « garder son sang froid et maintenir le cap de l’innovation et de la R&D », selon Patrick Deleau, président Legal Suite. D’autant plus que selon Gregory Merret « la France reste un des meilleurs laboratoire du monde ». Une PME doit donc « privilégier les partenariats techniques » afin de mutualiser les coûts de R&D, selon le président d’Alveos. De toutes façons, il n’y pas de secret pour Didier Plas : « l’innovation est toujours la réponse aux crises ».

En temps de crise, l’échange inter-entreprise rassure les PME

« Nous sommes dans l’ère du communautaire » rappelle Samuel Cohen. Or temps de crise oblige, les PME veulent « trouver des solutions qui dépassent le frein budgétaire ». Il ajoute même que « les échanges interentreprises sont appréciés des TPE car elles ont l’impression d’appartenir à un réseau ». Mais échanger, c’est aussi pour simplifier les processus de décision à l’intérieur de l’entreprise et donc « collaborer avec différents corps de métier » comme l’explique Gregory Merret. La participation à des forums d’échanges et autres clubs liés à l’entrepreneuriat seront les clés du succès en temps de crise.

Enfin, des solutions qui fonctionneront si, bien entendu, le crédit se remet à circuler dans la sphère de l’économie réelle. « Cela marchera uniquement si nous avons l’appui des subsides de l’Etat » selon Didier Plas. Or, « aujourd’hui, les aides d’Oséo et d’Ubifrance nous aident considérablement parce que nous avons la taille critique, le business plan et les clients… ». C’est une autre histoire pour les TPE… Enfin, le FSI, censé financer les entreprises n’a pas non plus convaincu. « L’argent est resté sur les étagères. Rien de remarquable n’est sorti depuis sa création ». Dommage, car selon Gregory Merret « si un produit marche en France, il y a de grandes chances que cela soit le cas dans le monde ».

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