Entrepreneur : pourquoi l'optimisme reste-t-il votre meilleure arme ?

Entrepreneur : pourquoi l'optimisme reste-t-il votre meilleure arme ?

Publié le 26 février 2013

À en croire les médias, les entrepreneurs et, plus largement, les français, doutent de l’avenir. Et pourtant, il faut y croire. Ne serait-ce parce que vous n’avez pas le choix.

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Etre optimiste s'avère être un combat de tous les jours


Lutter, lutter, lutter ! Lutter pour créer sa structure, lutter pour tisser son réseau, lutter pour décrocher ses premiers contrats. À en croire les jeunes entrepreneurs, les premières années se sont révélées être un véritable enfer. Heureusement pour eux, l’optimisme était chevillé à leur corps. Non pas qu’ils aient vécu dans le monde des bisounours (ah ça, non !), mais comme le dit Florence Servan-Schreiber, auteure de 3 kifs par jour, ils ont su « s’attribuer leurs victoires et apprendre de leurs échecs ».
Au contraire des pessimistes, incapables de transformer les opportunités en véritables contrats. Difficile en même temps à réaliser, si on est incapable de déceler ce qui peut nous arriver de bien. « Le pessimiste est celui qui, entre deux maux, choisit les deux » disait si justement Oscar Wilde. Une règle que les handicapés de l’enthousiasme connaissent très bien. Que ce soit, un rendez-vous, un évènement, un embouteillage, la phrase qu’il se dit est toujours la même : « Ah la la, que je suis malheureux ».

 Ne plus en faire un Graal inaccessible

Bien entendu, les pessimistes « réalistes » expliqueront qu’il s’agit en réalité d’une méthode pour mieux « encaisser » le coup. Problème, à force de vouloir toujours se défendre, l’entrepreneur pessimiste se retrouve dans un schéma de pensée, où la joie devient, peu à peu, un Graal inaccessible. Or, « quand on est heureux, on devient plus intelligent, plus collaboratif », explique Florence Servan-Schreiber. En clair, on devient un meilleur dirigeant.
Comment faire ? Déjà en changeant de règle. Le bonheur ne doit plus être un mythe, mais un objet de productivité quotidien. Et ça passe, avant tout, par une bonne ambiance au sein des locaux. Eh oui, comment demander aux collaborateurs de donner le meilleur d’eux-mêmes s’ils ne sont pas contents d’aller travailler ? Que les entrepreneurs se posent alors ce type de question : l’atmosphère est-elle sympathique, comment mettre les gens à l’aise ? Ou, encore plus simple, auriez-vous envie de travailler dans votre entreprise si vous étiez salarié?

« Circonscrire l’échec »

Quant à l’entrepreneur en lui-même, l’optimisme n’est pas un vain mot. À la condition expresse qu’il y travaille. Florence Servan-Schreiber propose une méthode rétrospective : « avant de vous coucher, notez toutes les bonnes choses que vous avez réalisées pendant la journée ». Un exercice simple qui, s’il est suivi pendant 15 jours, permettra à l’entrepreneur de faire germer l’enthousiasme, indispensable à la réalisation de grands projets.
Car, « l’optimisme c’est aussi une forme de courage » rappelle la professeure de « bonheur ». Courage à ressentir de la joie, mais courage également à faire face aux mauvaises nouvelles. Par exemple, après un entretien qui s’est mal déroulé, l’entrepreneur défaitiste se dira :  » c’est ma faute, je suis vraiment mauvais en tout ». Sentiment personnel dont il est toujours difficile de se défaire. À l’inverse, les plus enthousiastes vont « circonscrire l’échec », détaille Florence Servan-Schreiber : « pourquoi ça n’a pas marché? Le client avait-il besoin de mon offre ? Qu’aurais-je pu améliorer ? »
Des questionnements salvateurs qui, non seulement vous permette de passer une bonne nuit, mais également de construire la prochaine rampe de lancement vers le succès.

@TancredeBlonde

 

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