Export : les entrepreneurs du jeu vidéo se prennent au « Game »

Export : les entrepreneurs du jeu vidéo se prennent au « Game »

Publié le 5 mars 2012

Le secteur du jeu vidéo français crée avec le soutien du gouvernement un label « Le Game » afin d’amplifier ses exportations. Néanmoins, le syndicat national du jeu vidéo (SNJV) se défend d’être dans une logique « défensive et cocardière ».

La bataille tout azimut pour le redressement de la balance du commerce extérieur de la France continue. Avec son nouveau label « Le Game » et sa « Charte Export », le monde du jeu vidéo français compte se donner les moyens de soutenir la compétition mondiale, abreuvée « d’incitations fiscales », notamment en Asie et en Amérique du Nord. Car, si le jeu vidéo « Made in France » se porte plutôt bien, 5000 emplois ont néanmoins été perdus par l’expatriation en masse des développeurs et des éditeurs selon Nicolas Gaume, président du SNJV.

Grâce au label « Le Game » et à la « Charte Export », les acteurs du jeu vidéo de l’hexagone ambitionnent de promouvoir l’excellence française via le réseau consulaire. Ces outils permettront également aux TPE et PME françaises du secteur d’accéder plus facilement aux aides gouvernementales et de bénéficier des dispositifs de soutiens technologiques par les grands groupes.

« L’objectif, c’est de monter à 95% »

Le plan d’action défini par la « Charte Export » du gouvernement prévoit de promouvoir « l’excellence française » via le réseau consulaire, de faciliter l’accès des PME et TPE aux dispositifs de soutien et leur « accompagnement par les grands groupes » technologiques. Présent lors de la présentation du label « Le Game », Pierre Lellouche rappelle également que le gouvernement se bat contre la Commission européenne afin que le crédit d’impôt de 20% soit pérennisé.

Aujourd’hui, le jeu vidéo avec ses 52 milliards d’euros de chiffre d’affaires est la deuxième industrie du « soft power » au monde, derrière le cinéma. En France, le jeu vidéo représente 300 entreprises, dont à 75% sont des PME et TPE. Le secteur génère 2,7 milliards d’euros dont 70% sont réalisés à l’export. « L’objectif, c’est de monter à 95% » explique Nicolas Gaume.

On croirait entendre un entrepreneur.

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