Michael Bloomberg : sa philosophie de vie en cinq points

Michael Bloomberg : sa philosophie de vie en cinq points

Publié le 18 novembre 2013

Après 11 années passées à la tête de la mairie de New York, Michael Bloomberg va probablement retourner à sa vie d’entrepreneur. Retour sur le parcours d’un des plus grands patrons des États-Unis.

Michael Bloomberg est un des rares entrepreneurs à avoir réussi le pari d'une carrière politique

Michael Bloomberg est un des rares entrepreneurs à avoir réussi le pari d’une carrière politique


Plus qu’un patronyme, un nom commun. Avec ses chaînes d’informations économiques et financières, Michael Bloomberg est rentré dans le quotidien de millions de businessmen. Une réussite tellement gigantesque qu’il a pu financer ses campagnes électorales sur ses propres fonds. Comment en est-il arrivé là ? La réponse en cinq phrases

« Je ne mens jamais. Si quelqu’un me pose une question, je lui réponds »

Fils d’un comptable dans la banlieue de Boston, il se passionne très tôt pour les mathématiques et réalise de grandes études qu’il finit à la Harvard Business School. Ce qui lui permet d’entrer à la Solomon Brothers, société de bourse new-yorkaise, dont il va très vite diriger les activités de courtage.
Problème, ses relations avec ses supérieurs se détériorent peu à peu. Brutalement licencié en 1981, il se sert de ses 10 millions de dollars d’indemnités pour lancer Bloomberg LP, une société d’informations financières. Au moins, il va pouvoir répondre à toutes les questions que se posent les entrepreneurs.

« Vous ne prenez pas de décisions quand vous ne savez pas ce qu’il va se passer »

Partant de ce postulat de base, Michael Bloomberg va offrir une solution ultra performante aux sociétés qui cherchent à mieux connaître leur environnement. Présent dans toutes les salles de marché de la planète, la société de Michael Bloomberg a installé ses terminaux dans 126 pays alimentés par plus d’un millier de journalistes. Au total, le groupe compte 15300 salariés.
Un concept qu’il a décliné depuis en magasin, radios et télévisions.

« Considérer les banquiers comme (ses) pires ennemis »

Aussi étonnant que cela puisse paraître, l’entrepreneur n’aime pas le monde austère de la banque, agent à ses yeux du court-termisme et frileux au moindre risque. Or, pour atteindre ses objectifs, Bloomberg invite ses homologues à se fixer des caps plus lointains.
Bon après, vous n’êtes pas obligé de les prendre en grippe. Ils peuvent toujours vous servir.

« Je me suis toujours demandé si les personnes qui empêchent les autres de s’exprimer n’avaient tout simplement pas confiance en eux »

Toujours ouvert aux conseils et aux avis divergents, Michael Bloomberg permet à tout le monde de s’exprimer. Mais, comme les rois en leur temps, il décide seul et ne bouge plus de sa décision.
Méthode qui lui a toujours permis d’aller vite au but qu’il s’est fixé. Après tout le monde ne fonctionne pas de la même façon.

« Je ne sais pas pourquoi vous devriez être fier de quelque chose. Ça ne vous rend pas meilleur ou plus mauvais. Vous êtes ce que vous êtes »

Allergique à l’introspection, Michael Bloomberg n’envisage que l’avenir. Il a beau être la 20e fortune des États-Unis, ce qui compte c’est ce que l’on va faire dans les prochains mois, les prochaines années. C’est la raison pour laquelle il s’est lancé aussi rapidement dans une carrière politique.
Avec des résultats bien plus qu’honorables : la criminalité est à son plus bas taux, il a construit près de 700 écoles publiques et a fait accepter sans encombre l’interdiction de fumer dans les lieux publics.
Peu d’entrepreneurs qui sont entrés dans la sphère politique peuvent afficher de tels résultats. Autant le dire, c’est même le seul.

 Tancrède Blondé

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