PME: Un fond de solidarité pour répondre à la crise

PME: Un fond de solidarité pour répondre à la crise

Publié le 20 septembre 2011

La CGPME Alsace et Capital initiative, fonds de solidarité PME, organisent aujourd’hui et demain une levée de fond de 15 millions d’euros auprès des banques régionales afin d’aider les TPE-PME qui n’ont pas accès aux crédit.

« Où trouver le crédit ? ». C’est devenu le « jeu préféré » des dirigeants de TPE-PME. Un constat amer à l’aube d’un second tsunami économique mondial qui sera, au moins, de taille équivalente à la première vague de 2009. D’autant plus que, aux regards menaçants des agences de notations, les pouvoirs publics ne disposent plus de ressources infinies. Un comble lorsque l’on sait qu’une PME en difficulté n’a généralement pas un énorme besoin de financement pour se sortir d’une mauvaise passe. « 90% des PME qui déposent le bilan le sont à causes d’impayés inférieurs à 30.000 euros » rappelle Jean Claude Toison, directeur d’un cabinet de courtage en crédit. C’est à ce moment que Capital initiative intervient.

Unique en France, Capital initiative est un fond de solidarité destiné aux TPE-PME. Crée en 1998 par René Hans, expert comptable de formation, le fond de solidarité accompagne les petites structures à fort potentiel mais confrontées à des difficultés de trésorerie. Dans la plupart des cas médiateur avec les banques, Capital initiative peut intervenir financièrement dans l’entreprise par le biais de rachats d’actifs mobiliers et immobiliers. Un rachat qui n’est pas définitif. L’entreprise pouvant, la crise passée, acquérir de nouveau les biens au prix auquel elle a vendu.

Une prestation souvent proposée par les banques mais rarement utilisée. Comme le dit Jean Claude Toison « les banques vous prêtent un parapluie les jours de beau temps et vous le reprend quand il pleut ». Pour se substituer à elles, Capital Initiative sollicite donc, en association avec la CGPME, les principales Banques régionales et les organismes institutionnelles comme Oséo pour débloquer la situation en Alsace. 15 millions d’euros qui serviront aux missions de sauvetages d’entreprises qui seront directement redirigés vers les TPE/PME en péril.

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