Les « assurtechs » à la conquête des assureurs

Les « assurtechs » à la conquête des assureurs

Publié le 21 juin 2016

Les fintechs prennent de plus en plus de place dans le monde de l’assurance. Compagnies comme assureurs et courtiers savent qu’ils doivent désormais compter sur leur concours et, surtout, qu’ils pourront tirer profit du potentiel qu’elles représentent désormais.
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Les fintechs de l’assurance s’appellent les « assurtechs », et on peut dire qu’elles ont le vent en poupe ces derniers mois, ne cessant de proposer des innovations toujours plus convaincantes. Elles parviennent à développer des services qui manquent aux assureurs, sans pour autant concurrencer directement ces derniers.

Les assureurs s’intéressent aux assurtechs

Les assurtechs apportent une valeur ajoutée non négligeable aux acteurs de l’assurance, pour peu que ces derniers parviennent à en tirer profit. Ainsi, de nombreux assureurs décident tous les mois d’investir dans de nouvelles start-up afin d’accélérer leur développement ou de nouer des partenariats avec elles. Axa a par exemple créé Kamet, un incubateur destiné aux assurtechs et doté d’une enveloppe de 100 millions d’euros afin d’aider des entrepreneurs externes et des équipes d’Axa à lancer leurs projets.
Fleurissent également concours et challenges organisés par les assureurs et qui mettent en concurrence ces assurtechs, un moyen pour les premiers d’identifier les acteurs sur lesquels ils devront compter et pour les seconds d’obtenir reconnaissance et visibilité.
En mars 2016, le groupe mutualiste Covéa (qui réunit la Maaf, MMA et GMF) a par exemple récompensé la start-up Testamento d’un chèque de 20 000 €. La plateforme réinvente le testament en permettant de le créer en ligne.

L’innovation au cœur des assurtechs

Les assurtechs prennent toutes formes et proposent des produits radicalement différents. On trouve par exemple Shift Technology, société française ayant mis en place une intelligence artificielle qui vient en aide aux assureurs dans la détection des fraudes à l’assurance. Cette start-up B2B est d’ailleurs parvenue à lever pas moins de 10 millions de dollars en 2016.
Les comparateurs d’assurances ne sont pas en reste : prenons le cas concret de MerciHenri.com, premier et unique comparateur géolocalisé, édité par la start-up lilloise Pixeo. Les internautes qui le souhaitent peuvent ainsi chercher un assureur proche de chez eux et intégrer cette proximité à leurs exigences en plus des prix et garanties du contrat. Une solution innovante qui s’appuie sur le principe du « Web-To-Store », permettant aux assureurs mais aussi aux courtiers de proximité d’acquérir des prospects proches de leur cabinet.
Les assurtechs de l’économie collaborative, comme Inspeer, voient également le jour. Le principe est ici très simple : il s’agit de se « partager » le montant des franchises. Et au moment d’un sinistre, la franchise est payée par la collecte effectuée sur la plateforme.
#Replay : il ne cherche pas à s’assurer, mais plutôt à lever des fonds. Le 3e épisode du startupper, c’est par ici :

Serge Brodier

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