Affaire Equivalenza : l’enseigne espagnole prête à riposter

Affaire Equivalenza : l’enseigne espagnole prête à riposter

Publié le 18 septembre 2015

En Europe, le concept cartonne avec plus de 700 points de vente ouverts et 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. Mais en France, le développement d’Equivalenza est loin d’être une sinécure.

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Stoppée en pleine ascension. La chaîne de parfumeries, Equivalenza, souhaitait conquérir le marché français en quelques années et reproduire le succès qu’elle a rencontré dans d’autres pays européens. Ses objectifs initiaux : de 2013 à décembre 2015, ouvrir 150 boutiques dans l’Hexagone, grâce à la licence de marque. Mais la tête de réseau basée à Barcelone a rapidement dû revoir sa copie : soupçonnée de délit de contrefaçon et d’utilisation de tableau de concordance, l’enseigne a stoppé son développement, voire même dû fermer des points de vente. Aujourd’hui, Equivalenza clame son innocence.

Aux prémices de l’affaire…

Le matin du 4 novembre 2014, l’ensemble des magasins français d’Equivalenza étaient perquisitionnés, la quasi-totalité des stocks de parfums saisis et les gérants de points de vente interpelés. Une opération qui a mobilisé 140 gendarmes et dont l’ampleur a beaucoup surpris : « C’était d’une telle violence que cela nous a semblé insensé », se souvient l’un des affiliés Equivalenza. Arrêté dans sa boutique, son stock saisi, il a passé près de 24 heures en garde à vue. Les questions qui lui étaient posées tournaient autour de trois types de soupçons : l’utilisation de tableaux de concordance dans le processus de vente des parfums, l’import et export de produits contrefaits et la commercialisation de produits dangereux. Trois motifs qui ont fortement surpris l’affilié : « Nous savions que, comme tout nouvel entrant sur le marché, nous serions attaqués. Mais pas à un tel point. Equivalenza est une enseigne implantée dans plusieurs pays européens, son concept a été prouvé et validé par beaucoup, dont les bailleurs des centres commerciaux dans lesquels le réseau s’est implanté et qui nous ont fait confiance. »
Derrière le dépôt de plainte, la Febea – fédération des entreprises de la beauté qui réunit plus de 300 entreprises du secteur de la parfumerie, cosmétique et autres. Interrogée au moment des faits par Les Echos de la franchise, une porte-parole de ce syndicat professionnel avait assuré qu’Equivalenza utilisait…
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