Le Maréchal Foch a toujours été un entrepreneur offensif

Le Maréchal Foch a toujours été un entrepreneur offensif

Publié le 10 novembre 2014

 
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Impossible en cette veille d’armistice de ne pas évoquer la vie et l’œuvre du Maréchal Foch qui ont permis à la France de remporter la 1re guerre mondiale.
L’offensive, toujours l’offensive. Si Ferdinand Foch est davantage connu aujourd’hui pour son avenue parisienne remplie de boutiques luxueuses, le généralissime restera néanmoins dans l’Histoire, comme le grand vainqueur des armées alliées de la guerre de 14-18. Un triomphe qu’il a obtenu grâce à un esprit d’entreprise sans pareil.
Retour, à travers quelques citations, sur un des derniers grands militaires français.

« Ne me dites pas que c’est un problème difficile. S’il n’était pas difficile, ce ne serait pas un problème »

C’est bien connu, en période de guerre tous les problèmes sont difficiles. Logistique, campements, tactiques, stratégie, pour tous ces domaines l’erreur n’est pas permise. La vie des soldats en dépend. Foch ne disait pas autre chose.
Même si le contexte de l’entreprise n’est pas comparable à un état de guerre, l’entrepreneur possède une grande responsabilité. Non seulement en ce qui concerne sa crédibilité dans le monde des affaires, mais également dans la vie de ses collaborateurs.

« Il n’y a pas d’homme cultivé ; il n’y a que des hommes qui se cultivent »

Aux yeux de Foch, le point final n’existe pas. Jusqu’à la fin de l’existence, les hommes et les femmes ont l’obligation de cultiver leur esprit. De toute façon pour le Maréchal Foch, l’idée même de faire du sur place est une aberration.
Le mouvement, le mouvement, toujours le mouvement. En cela, Ferdinand ressemble également à un entrepreneur.

« Accepter l’idée d’une défaite, c’est être vaincu »

Né en 1851, Foch a 19 ans quand il vit la défaite de 1870. Cette humiliation indélébile va le pousser à se consacrer aux métiers des armes, afin de préparer la prochaine bataille qu’il sait inéluctable.
Au début de la guerre, son corps est malmené par les armées allemandes. La déroute semble écrite, mais il organise parfaitement sa retraite pour livrer la bataille du grand Couronné qui protège Nancy.

« Pressé fortement sur ma droite, mon centre cède, impossible de me mouvoir, situation excellente, j’attaque. »

Fidèle à la maxime, « la meilleure défense c’est l’attaque », Foch enveloppe l’ennemi par la gauche qui, elle-même, enveloppe les armées françaises par la droite,  lors de la bataille de la Marne.
Cette course à la mer est ce qui sauve les armées françaises, anglaises et belges, avant que les soldats ne se trouvent obligés de s’enterrer dans les tranchées.
Autrement dit, même confrontés à d’immenses difficultés, les entrepreneurs ne doivent jamais abandonner la bataille de la croissance.

Tancrède Blondé

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