Pourquoi une startup se casse la figure

Pourquoi une startup se casse la figure

Publié le 11 août 2014

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Malgré la volonté et la compétence de la plupart des entrepreneurs, beaucoup mettent la clé sous la porte après 3 ans d’activité.
« Qu’est ce que j’ai fait de mal ? » Quand sonne l’heure des adieux, un entrepreneur a du mal à admettre qu’il a pu « rater quelque chose » dans la gestion de son entreprise. Bien entendu, il a commis des petites erreurs, mais « tout le monde en fait », comme le dit si justement l’adage populaire. À la différence près que ces petites « peccadilles » sont en réalité des fautes stratégiques.

Ne pas écouter les retours de clients

« C’est long ! » ; « on a du mal à vous joindre » ; « vos vendeurs ne sont pas très agréables ». Plutôt que d’entendre les récriminations de sa clientèle, beaucoup de patrons préfèrent mettre ces reproches sur le compte « d’une mauvaise humeur passagère ». En clair, personne ne change rien. « Ça va passer », se disent les entrepreneurs concernés.
Malheureusement, une mauvaise réputation ne se soigne pas comme une fièvre passagère. Il faut agir tout de suite, au risque sinon d’être touché mortellement en terme de réputation.

Ne pas s’adapter au marché

À cause d’un bon démarrage, certains dirigeants se croient à l’abri de toute intempérie. Or, l’activité d’une entreprise est comme une météo un mois d’avril : fluctuante et fragile. Il faut sans cesse s’adapter aux conditions extérieures. Autrement dit, une entreprise meurt de stopper l’étude de son marché. De tout temps et en tous lieux, les nouvelles opportunités s’offrent à ceux qui ont su les trouver.
Une leçon qui s’applique aux créateurs d’entreprises, mais également aux grandes entreprises. Il suffit de voir comment Microsoft a manqué le virage du smartphone pour se rendre compte que cela peut arriver à tout le monde.

Ne pas être présent sur internet

Plus qu’un nom d’entreprise, Google est devenu un adjectif, un verbe, mieux : un concept vivant. Ne pas le prendre en compte, c’est tout simplement se tirer un chargeur d’AK 47 dans les deux genoux.
En effet, d’après une étude d’Invesp,  80 % des personnes vont sur internet pour effectuer un achat. Et, s’ils n’achètent pas directement sur le net, 81 % font néanmoins une recherche sur le produit avant de l’acheter en magasin.
Concrètement, tous les créateurs d’entreprises doivent désormais avoir en tête ce que signifie SEO, RP, réseaux sociaux, QR Code. Des termes indispensables pour qui veut être visible sur le Net.
Visibilité, adaptabilité et retours clients. Si les dirigeants concentrent leur attention sur ces trois points, l’entreprise devrait passer sans encombre le cap des cinq ans d’existence.

 Tancrède Blondé

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