Quand Victor Hugo parle comme un entrepreneur

Quand Victor Hugo parle comme un entrepreneur

Publié le 26 mai 2014

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Disparu il y a 129 ans, Victor Hugo est resté comme un des plus grands monuments de la littérature française. Raison de plus pour s’en inspirer.
Notre-Dame de Paris, Les Misérables, Hernani, Ruy Blas, les œuvres de Victor Hugo survolent le temps sans difficulté. Aujourd’hui encore, l’écrivain est considéré comme le meilleur écrivain français de tous les temps. C’est dire si les entrepreneurs ont intérêt à retenir ses paroles. En voici quelques-unes.

« Être contesté, c’est être constaté »

Certains dirigeants vivent très mal le fait d’être contesté par des concurrents. Ils ont tort. C’est la preuve même qu’ils existent. S’attarde-t-on sur des choses négligeables ? Assurément non. Victor Hugo a raison de dire cela. D’autant plus que, remarqué très jeune, l’écrivain a été contesté très rapidement par d’autres rivaux littéraires.

« L’avenir, fantôme aux mains vides, qui promet tout et qui n’a rien »

Même si la gestion d’une entreprise nécessite une relative anticipation de l’avenir, il ne faut cependant pas oublier de vivre l’instant présent. C’est vrai dans la vie, mais aussi vrai dans l’entreprise.
Avant d’être considéré comme l’un des entrepreneurs les plus visionnaires de son époque, Steve Jobs a été un travailleur acharné. Lui, mais comme tous les autres entrepreneurs, a toujours profité au maximum du présent qui permet d’imaginer l’avenir. L’un ne va pas sans l’autre.

« Tout ce qui est mort comme fait est vivant comme enseignement »

C’est vrai aussi pour le passé. Tout ce qui a été fait – en bien ou en mal – ne part pas en fumée. Il sert d’enseignement à celui qui veut avancer. C’est le principe même du progrès. Une notion incontournable dans la gestion d’une entreprise.
Alexander Graham Bell disait : « Lorsqu’une porte se ferme, il y en a une qui s’ouvre. Malheureusement, nous perdons tellement de temps à contempler la porte fermée que nous ne voyons pas celle qui vient de s’ouvrir ». Il n’a pas tort.

« Les plus petits esprits ont les plus gros préjugés »

Ennemi mortel de l’entrepreneur, le préjugé bouche les artères de la créativité. Il peut avoir des principes, il ne peut garder des préjugés. Qui plus est s’ils sont contraires, en apparence, à sa nature. L’innovation ne peut venir que de nouveaux éléments. Une évidence que trop de chefs d’entreprises ont tendance à oublier.

« La raison du meilleur est toujours la plus forte »

Victor Hugo retourne la morale de La Fontaine, inscrite dans la fable du Loup et l’agneau : « la raison du plus fort est toujours la meilleure ».
Remis dans le contexte d’une entreprise, cela signifie qu’il ne suffit pas d’être le plus important dans la société pour avoir raison. Au XXIe siècle, l’entreprise a besoin de profils différents pour résoudre des problématiques de développements de plus en plus complexes.
Aussi, est-il indispensable d’écouter les remarques de ses collaborateurs. C’est d’eux que viendra la solution.
 

Tancrède Blondé

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