Journée de la femme : 5 femmes entrepreneures à suivre cette année

Journée de la femme : 5 femmes entrepreneures à suivre cette année

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Pour cette 40e journée internationale de la femme, Widoobiz met en avant 5 femmes entrepreneures qui vont de plus en plus faire parler d’elles cette année.

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Le monde des startups manque toujours de femmes. Si les études récentes montrent que la tendance est plutôt à un (très lent) rééquilibre, les jeunes femmes ne disposent toujours pas d’un grand nombre de modèles à suivre. Heureusement, Anne-Laure Constanza, Céline Lazorthes, Pauline Laigneau, Catherine Barba ont ouvert la voie. Mais, d’autres sont en train de suivre. La preuve par cinq.

Marjolaine Grondin : la figure montante de l’intelligence artificielle

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Marjolaine Grondin, fondatrice d’Hello Jam

« Hello, c’est Jam ». Deux ans après le lancement d’Hello Jam, Marjolaine Grondin est devenue l’une des figures montantes de l’intelligence artificielle en France. Sa conciergerie 2.0 aide les étudiants à trouver les bons plans : soirées thématiques, expos, dégustation de bières, etc. Aujourd’hui, le robot Jam affirme traiter plus de 6000 demandes par jour. Au total, 80 000 personnes l’utilisent régulièrement.

Après avoir levé plus d’un million d’euros, Marjolaine Grondin s’est depuis efforcée de diversifier son business. En plus des sorties, Hello Jam peut aider l’étudiant à trouver un appartement, un petit boulot ou même un CDI. Le site Profite by Jam rassemble également les applis pratiques qui aident les jeunes dans leur vie de tous les jours.

Et ce n’est sûrement que le début.

Maëlle Chassard : elle réinvente la manière de raconter des histoires aux enfants

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Maëlle Chassard, fondatrice de Lunii

De la contrainte, naît la créativité. Malgré l’omniprésence des écrans, Maëlle Chassard a réussi à imposer sur le marché de l’enfance Lunii. Cette boite à histoires permet à l’enfant d’être le héros. Aujourd’hui, le petit boitier audio au design rétro et épuré est commercialisé chez de grands distributeurs : Eveil et Jeux, Oxybul, Nature et Découvertes et la Fnac. Les enfants, comme les parents, adorent le concept.

Une histoire d’entrepreneure qui remonte aux études de Maëlle. À l’époque, l’étudiante consacre son mémoire au thème de l’imaginaire. C’est là qu’elle met au point le concept de la boite à histoire audio. Son diplôme obtenu, elle décide de monter sa startup et s’entoure d’amis aux compétences complémentaires. Après une campagne de financement réussie sur Ulule, Lunii met en rayon ses premiers produits en août 2016.

Désormais, l’entrepreneure veut étendre son réseau de distribution en France, mais aussi chez les voisins européens en 2017. Et après ? Cap sur les USA et le Japon. La boite à histoires n’a pas fini de faire parler d’elle.

Charline Goutal : elle donne un coup de jeune à la lingerie féminine

Charline Goutal, fondatrice de Ma P’tite Culotte

Charline Goutal, fondatrice de Ma P’tite Culotte

Confortable, glamour et… ludique. Tel est l’objectif de Charline Goutal quand elle lance en 2013 Ma P’tite Culotte. Un choix plutôt audacieux quand on connaît ce marché ultra-concurrentiel. Mais, ça marche. Très vite, les femmes adoptent les collections imaginées par l’entrepreneure et son équipe. Même les hommes s’y mettent. Un tiers des clients de la startup achète pour leur compagne, alors qu’ils sont en moyenne 8% à le faire sur le marché global.

Aujourd’hui, Ma P’tite culotte propose 150 modèles de lingerie féminine. Charline Goutal a pour objectif de réaliser 30% de son chiffre d’affaires à l’étranger en 2018. Elle veut s’implanter en Asie, aux États-Unis, tout en renforçant sa position en Europe. Avec sa dernière levée de fonds de 2 millions d’euros réalisée en janvier 2017, cette ambition est désormais à sa portée.

Sarah Azan et Hannah Oiknine : les deux sœurs repensent la Relation-Presse

Simplifier les échanges entre les journalistes/influenceurs et les communicants. Grâce à son algorithme de Matching, Babbler permet aux marques de créer, d’animer et d’engager leurs communautés médiatiques sur un fil d’actualité dédié. Déjà à la tête d’une structure d’une vingtaine de personnes, les deux sœurs ont décidé d’ouvrir un bureau à New-York. Aujourd’hui, la startup a déjà convaincu plus de 900 entreprises.

Et l’internationalisation est loin d’être finie. Babbler est la première startup française à rejoindre l’incubateur Techstar à Austin. Le programme de trois mois, démarré en février dernier, va permettre aux deux soeurs d’étoffer leurs réseaux sur le territoire américain. D’autant plus pratique que la startup se rend pour la seconde année consécutive au SXSW qui se déroule justement… à Austin.

L’histoire est en marche pour les deux sœurs.

Claude Terosier : elle démocratise l’apprentissage du code informatique

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Claude Terosier, fondatrice de Magic Makers

Aucune offre. Quand elle souhaite initier son fils de 8 ans à l’informatique, elle se rend compte qu’il n’existe aucun atelier destiné aux enfants. Elle décide alors de lancer son propre programme.

Aujourd’hui, Magic Makers propose des stages autour du code informatique aux enfants qui ont entre 6 et 15 ans. Avec un objectif clair, mais ambitieux : leur donner envie d’aller plus loin. Ce sont eux qui créent leurs animations, leurs jeux vidéo, leurs drones. Claude Terosier veut que les enfants puissent choisir d’apprendre le code informatique, comme ils pourraient prendre un cours de piano ou de tennis.

Deux ans après son lancement, Magic Makers génère aujourd’hui 550.000€ de chiffre d’affaires.  La startup emploie 15 collaborateurs et une trentaine d’animateurs, la plupart du temps en temps partiel. Les enfants ont la possibilité de s’initier sur 18 sites en région parisienne, à l’exception de celui créée à Bordeaux. Mais, Claude Terosier ne veut pas s’arrêter là et souhaite démarrer un second tour de table dès cette année 2017.

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