INPI : Et les principaux déposants de brevets en 2015 sont…

INPI : Et les principaux déposants de brevets en 2015 sont…

Publié le 6 avril 2016

Les grands groupes industriels continuent de miser sur l’innovation en déposant des brevets à l’INPI. Ils alignent la stratégie de propriété industrielle avec la stratégie globale de l’entreprise.

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Même si la créativité vient souvent de petites structures, les géants n’arrêtent pas pour autant d’innover. La palmarès 2015 de l’INPI confirme la concentration toujours plus forte des 20 premiers déposants. À eux seuls, ils représentent 41.2% des demandes de brevets publiées, contre 48.6% pour les 50 premiers. En 2004, cette vingtaine d’entreprise ne représentait qu’un quart (25,2%) des demandes de brevets publiés alors cette année.
[Tweet « #innovation : le secteur #automobile dépose toujours autant de brevets »]
Une progression qui traduit l’évolution des grands groupes. En une décennie, elles ont intégré la propriété industrielle dans leur stratégie de développement et se sont rapprochées des grands organismes de recherches. « Elles ont bien compris la pertinence de protéger leur capital immatériel sur des marchés où les usages réinventés et les idées novatrices sont désormais moteurs de croissance », indique Yves Lapierre, Directeur général de l’INPI

L’Oréal réduit de 25% sa production de brevets

L’industrie automobile truste toujours les premières places du classement. PSA Peugeot Citroën conserve sa première place avec 1 012 demandes de brevets publiées, en légère baisse depuis 2014. Safran maintient sa seconde place avec 769 demandes publiées cette année. En revanche, Valeo fait une entrée tonitruante à la 3e place, avec 668 demandes publiées. Une progression de 41% en une seule année.
Air Liquide réalise également une progression de 72% en une seule année. Ce qui lui a permis de monter de la 18e à la 12e place. À l’inverse, le groupe L’Oréal SA marque le pas. Le géant de la cosmétique s’illustre par une diminution de 25% des demandes publiées. Une mauvaise récolte qui, espérons-le, ne sera pas répercutée sur ses chiffres. Dans le pire des cas, elle se rapprochera de startups françaises innovantes.

Se rapprocher des SATT

Au-delà des entreprises, la recherche française continue d’innover. Les organismes de recherche sont toujours bien présents parmi les 20 premiers : le Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives au 4ème rang (658 demandes publiées), le CNRS à la 6ème place (390 demandes publiées) et IFP Energies Nouvelles au 13ème rang (194 demandes publiées). Rassurant, même si tout ne dépend pas d’eux.
Les entrepreneurs qui veulent s’adosser à une innovation peuvent s’adresser aux SATT, Société de Transfert de Technologies. Disséminés un peu partout en France, elles détectent et mesurent le potentiel business de brevets et innovations. La SATT, avec l’aide de son réseau, va créer de toute pièce une équipe centrée business qui va s’approprier ensuite cette technologie.
#Replay : pour voir l’interview de notre Rédacteur en chef éphémère, Didier Rappaport, ancien de DailyMotion et fondateur de Happn, c’est par ici : 

@Tancrède Blondé

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