Cette idée est née suite à la faillite de la banque d’investissement Lehman Brothers en 2006. À l’époque, notre invité alors directeur juridique d’une banque créancière de Lehman Brothers part à la chasse de 6 millions d’euros. L’expérience se révèle particulièrement ardue car l’adresse contenue dans le contrat était caduque, cela impliquant une non-délivrance de la notification de défaut de paiement. Dès lors, il se rend compte que ce problème de traçabilité ne concerne pas simplement les contrats entre banques, mais tout le monde dans la vie quotidienne.
Dans la sphère entrepreneuriale pour les sociétés non cotées, cela permet d’envoyer aux actionnaires à tout moment des convocations aux assemblées, des justificatifs fiscaux, etc.
Autre problème pallié par ce service : la déshérence. Autrement dit, les avoirs non réclamés d’épargnants décédés qui dorment sur les comptes des banques et des assurances. Ce magot est estimé aujourd’hui à environ 6 milliards d’euros. Des fonds qui pourront être redistribués grâce à son site web : Une adresse pour la Vie. Ce site permet d’enregistrer gratuitement ses adresses postales et web, et de ce fait d’être contacté par des banquiers à la recherche des héritiers perdus. Ce projet est d’autant plus intéressant pour les banques puisqu’une loi renforcera leurs obligations à cet égard à partir de 2016.
Pour tout savoir sur l’adresse ad vitam æternam, retrouvez dès maintenant notre invité dans cette édition d’Insolite ou Insolent.