Leka : Un projet de robots intelligents pour enfants autistes

Leka : Un projet de robots intelligents pour enfants autistes

Publié le 20 juin 2013

Aujourd’hui sur WiMoovjee, Dominique Restino et Jean Marie Jestin, Président du groupe Supratec, reçoivent un Lauréat du Grand Prix MoovJee dans la catégorie « innovons ensemble »,  Ladislas De Toldi.
Il est un des cocréateurs du projet « Leka », une future jeune startup qui développe des jeux intelligents interactifs pour les enfants autistes. Pour imaginer ce projet, Ladislas De Toldi est parti du constat que la France a vingt ans de retard sur l’accompagnement et le traitement de ce handicap et que ce traitement peut se faire par les jeux. Il conçoit un robot en forme de sphère qui se déplace à l’aide de deux roues, équipé de capteurs qui lui permettent de réagir aux interactions avec l’enfant. Si l’enfant est gentil, le robot va manifester sa joie en brillant de lumières joyeuses s’il est violent, le robot sera triste pour lui montrer que son comportement a une influence sur son état. Des études ont prouvé que les robots et les interfaces graphiques ont des résultats très intéressants sur les interactions sociales de ces enfants.
Trois prototypes existent aujourd’hui. En parallèle, un logiciel est en phase de développement. Il permettra de suivre les données des capteurs pour essayer d’analyser ce que fait l’enfant avec le robot sans avoir à le regarder interagir et d’observer son évolution.
Dans cette interview, Ladislas De Toldi décrit plus en détail ses jeux et ses applications. Il raconte comment il s’est lancé dans l’aventure entrepreneuriale avec huit amis, à sa sortie de l’école de biologie de Cergy Pontoise et comment il a imaginé ce projet avec ses deux associés.
Jean Marie Jestin l’interroge sur l’avenir de la société, quelles sont ses prévisions et comment elle va évoluer dans trois ou cinq ans. Ladislas De Toldi et ses deux associés comptent commercialiser ces robots intelligents dans les centres spécialisés ainsi que dans les familles.
Il ne reste plus qu’à espérer que « Moty » et « Ball.e », ce sont leurs noms, contribuent à la recherche et pourquoi pas un jour au traitement de cette pathologie encore trop inconnue.

Vous aimerez aussi

0 commentaires

Laisser un commentaire