Entrepreneur : 3 raisons d'être gentil dans son business

Entrepreneur : 3 raisons d'être gentil dans son business

Publié le 13 novembre 2014

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La gentillesse n’est pas une valeur contraire au succès entrepreneurial. La preuve en cinq citations.
« On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver, qu’avec un mot gentil tout seul ». Si Al Capone démontre encore une fois qu’il n’a pas été un saint, il traduit néanmoins l’idée selon laquelle la gentillesse affaiblit le pouvoir. Un concept que partagent de nombreux entrepreneurs.
Or, rien n’est plus faux. Seule la naïveté peut s’avérer dangereuse à la survie de l’entreprise. Bien encadrée, la gentillesse s’accorde parfaitement à la performance économique.  La preuve par cinq.

« Un acte de gentillesse même petit n’est jamais perdu »

Inventeur de la fable comme genre littéraire, Ésope s’est fait connaître davantage pour son goût de la moquerie que pour sa gentillesse. Ancien esclave, il a réussi à se faire apprécier de Crésus, roi de Lydie. Cette phrase lui est peut-être adressée.
Quoi qu’il en soit, le poète a raison : on ne perd rien à réaliser un acte de gentillesse envers son prochain, son client, ses collaborateurs. Au contraire, il y a fort à parier que l’auteur génère un retour sur investissement.
A-t-on jamais vu un collaborateur travailler moins à cause de la gentillesse de son patron ? La gentillesse crée de la fidélité.

« Je peux me défendre contre la méchanceté ; je ne peux me défendre contre la gentillesse »

Harcelés par le stress, les enjeux, les contraintes au quotidien, les hommes et les femmes se forment petit à petit une carapace. Une défense qui bloque la méchanceté, mais reste désarmée devant la gentillesse.
L’acteur et humoriste Francis Blanche ne dit pas autre chose. La gentillesse est un sentiment déstabilisant. Aux entrepreneurs après d’utiliser cette « arme » à bon escient : un geste commercial, un mot bienveillant, une attention particulière.
En règle générale, la gentillesse ne coûte pas d’argent.

« La gentillesse est la noblesse de l’intelligence »

Jacques Weber sait de quoi il parle. Lui qui a eu l’occasion d’endosser le costume de Cyrano de Bergerac, du Comte de Monte Cristo et bien d’autres héros sait que la noblesse des sentiments s’apparente à de la gentillesse.
Rien à voir cependant avec des mots ou des gestes doux. Un entrepreneur exigeant avec ses collaborateurs est parfois cassant. Pas très gentil et pourtant il faut bien savoir se  montrer inflexible si on veut que tout le monde progresse.
En définitive, la gentillesse est peut-être le sentiment le plus ambivalent et profond de la nature humaine.

Tancrède Blondé

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