S’associer : pour le meilleur, mais aussi pour le pire !

S’associer : pour le meilleur, mais aussi pour le pire !

Publié le 27 octobre 2014


Dans notre chronique d’expert Haxone, il est question de mariage cette semaine et notamment, de celui entre associés. Car oui, s’associer, c’est aussi pour le meilleur et pour le pire même si, au départ, tout est rose. Notre expert Éric Bonnet, Président d’Haxone, société spécialisée dans la direction financière en temps partagé, et également associé au cabinet Haxone, expertise comptable, nous donne quelques conseils pour de longues noces.
Pour le meilleur et pour le pire
S’associer pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale est une étape qui se prépare. Et pour être vraiment prêt, il est important de bien déterminer « d’une part, le pourquoi on s’associe et, d’autre part, le pourquoi ». En effet, il faut savoir qui détient quoi, ne serait-ce que pour la gouvernance de la société. Cela permet également de définir les compétences que chacun apporte à la société.
Aussi, lorsque l’on décide de s’associer pour entreprendre, la solution de facilité, et surtout de sécurité, est souvent de le faire avec son ou sa meilleur(e) ami(e). Mais contrairement à ce que l’on pense, ce n’est pas la meilleure solution, même si on a entièrement confiance. D’après Éric Bonnet, « une relation fusionnelle entre associés, mixée amicale-professionnelle, peut être extrêmement compliquée ». Mieux vaut encore que cela reste cartésien et objectif. Ainsi, lorsque l’un a une baisse de moral ou de régime, l’autre est là pour le relever.
En cas de divorce…
Quand le mariage bat de l’aile et qu’il n’y a d’autre solution que la séparation, le divorce s’impose. Dans l’entrepreneuriat, cette étape s’anticipe et se prépare aussi. Il est important de se référer à la rédaction de ses statuts, rédigés lors de la création de l’entreprise, « qui prévoient qui fait quoi et comment l’un peut se séparer de l’autre dans les meilleures conditions ». Cela évite beaucoup de problèmes par la suite, au moment du divorce.

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