Algerie développement industriel communauté universitaire nationale 2012

Algerie développement industriel communauté universitaire nationale 2012

Publié le 17 janvier 2012

Développement industriel : M. Benmeradi plaide pour la mobilisation de la communauté universitaire nationale ALGER- Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Mohamed Benmeradi, a mis l’accent lundi sur la nécessité de la mobilisation de la communauté universitaire nationale pour contribuer à la réussite de la politique publique de développement du secteur industriel.
M. Benmeradi a affirmé, lors d’une conférence débat organisée à l’Ecole des hautes études commerciales (EHEC) d’Alger, que la réussite de la nouvelle stratégie nationale de développement industriel nécessite « un consensus national économique et social » et la communauté universitaire nationale avec toutes ses composantes (chercheurs, professeurs et étudiants) doit être « pleinement impliquée » dans ce consensus.
Selon le ministre, la mise en oeuvre de cette stratégie est confrontée à plusieurs défis, notamment la généralisation de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), le développement de la veille stratégique et de l’économie de la connaissance.
De ce fait, l’université est, de part sa conscience de la portée de ces défis, « la mieux placée pour contribuer à les relever », a-t-il souligné.
Le ministre a, en outre, reconnu que le manque de performance des différents programmes et politiques économiques engagés par les pouvoirs publics depuis l’indépendance « résulte justement de l’absence d’un consensus économique et social autour de ces actions ».
« Tous les changements et transitions politiques et économiques opérés par les autorités se déroulaient dans l’opacité, ce qui s’est traduit par une faible adhésion de la population et une productivité très limitée de l’économie », a encore admis le ministre de l’industrie.
« A titre d’exemple, la croissance économique a atteint, pour la première et la seule fois en 50 ans, deux chiffres en 1979 pour s’établir à 17% car, à l’époque, l’Algérie consacrait jusqu’à 40% de son PIB à l’investissement », précise M. Benmeradi. « Mais le changement politique entraîné par l’arrivée au pouvoir de Chadli Benjedid au lendemain du décès de Houari Boumediene a entraîné un autre changement économique qui s’est traduit à partir de 1980 par une chute du PIB à 4% », a-t-il ajouté.
Mais, dans les années 1980, le changement de politique économique a fait que le PIB chute de 4%, a-t-il précisé.
De même, les investissements publics cumulés depuis plus d’une décennie ont totalisé 450 milliards de dollars, alors que la croissance économique n’a pu réaliser les performances escomptées, a dit le ministre à l’adresse des étudiants de l’EHEC, ajoutant que le programme national des réformes politiques entamé l’année dernière devrait « amorcer une nouvelle ère dans la perception, la conception et la mise en oeuvre de la politique publique de développement industriel ».
« L’Algérie ambitionne de devenir la première économie de la rive sud de la Méditerranée et elle dispose de tous les atouts nécessaires pour concrétiser cette ambition, il reste seulement de les mettre en synergie », a souligné M. Benmeradi.APS
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patrick le berrigaud
radio web europe

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