Algerie handicap le droit au travaille

Algerie handicap le droit au travaille

Publié le 4 décembre 2011

Algerie enquête nationale sur le handicap
Lancement officiel de l’enquête nationale sur le handicap
ALGER – L’enquête sur le handicap en Algérie pour la détermination du nombre réel de handicapés, leurs besoins et les types de handicaps existants ainsi que l’adaptation des textes juridiques en fonction de ces besoins a été officiellement lancée samedi à Alger.
Le coup d’envoi de cette opération a été donné par le ministre de la Solidarité nationale et de la famille, Saïd Barkat, au cercle de l’armée de Béni Messous (est d’Alger), en présence de membres du gouvernement et du mouvement associatif.
Dans une brève allocution, le ministre a relevé l’importance de cette enquête qui devrait permettre, selon lui, d’obtenir des « données statistiques fiables et une évaluation précise », qualitative et quantitative de la situation et des besoins des personnes handicapées.
Déplorant l’absence du nombre exact des handicapés en Algérie et les différents types de handicap existants, M. Barkat a ajouté que cette enquête sera l’ »occasion pour l’Etat d’adapter ses textes juridiques en fonction des besoins des handicapés ».
Le ministre a saisi cette occasion pour inviter la société civile, à travers le mouvement associatif, à prendre part à cette recherche en incitant, entre autres, les familles des handicapés à jouer leur rôle notamment à l’intérieur de leurs domiciles.
Tout en reconnaissant l’existence d’insuffisances en matière de prise en charge, le ministre a toutefois, cité les efforts consentis par le gouvernement dans ce sens.
Il a, à cet effet, rappelé l’existence de 182 écoles spécialisées à l’échelle nationale, dont 42 destinées aux sourds-muets, 24 aux enfants non-voyants et 110 destinées aux retardés mentaux.
« 14 autres écoles sont en voie de réalisation. Nous sommes actuellement en train de former des cadres », a-t-il ajouté. Lui emboîtant le pas, le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, El Hadi Khaldi qui reconnaît, lui aussi, l’existence d’insuffisances, a rappelé que l’Algérie compte cinq centres de formation professionnelle pour handicapés situés à Laghouat, Ghelizane, Skikda, Boumerdes et Alger.
Estimant que les doléances des handicapés sont tout à fait légitimes notamment en ce qui concerne le droit au travail, M. Khaldi a plaidé pour la spécification de l’handicap en fonction du degré du danger et la révision des différentes définitions ayant trait à cette catégorie de la société.
De son côté, le ministre de l’Habitat, Nouredine Moussa, a relevé que la problématique du logement n’est pas propre à l’handicapé mais touche toute la population algérienne.
Répondant aux représentants des handicapés sur la difficulté de l’acquisition d’un logement et son non aménagement en fonction du besoin de l’handicapé, le ministre a expliqué que cette catégorie de la société est « privilégiée » en matière de logement public de location.
Il a indiqué qu’il était impossible de répondre à toutes les doléances en même temps, invitant les personnes concernées à attendre les prochains programmes.
« Nous avons demandé aux autorités locales de nous délivrer les listes des personnes handicapées pour aménager les logements en fonction de leurs besoins », a précisé M. Moussa.
De leur côté, les représentants des différentes catégories de handicapés ont sollicité la contribution du gouvernement en matière d’incitation des entreprises publiques et privées pour recruter des handicapés et de leur accorder la priorité en ce qui concerne le logement et l’accès aux moyens de transport.
Par ailleurs, le ministère de la Solidarité nationale a honoré, à la fin de la cérémonie du lancement officiel de l’enquête nationale sur le handicap, les responsables d’association APS
http://algerquartiermarine.blogspot.com/
patrick le berrigaud

Vous aimerez aussi