Épreuves du Baccalauréat : les entrepreneurs se souviennent

Épreuves du Baccalauréat : les entrepreneurs se souviennent

Publié le 17 juin 2015

Les épreuves du Bac commencent aujourd’hui avec la philosophie. Ce moment rappelle aux entrepreneurs des bons et des mauvais souvenirs. Que nous racontent-ils ? 

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Les dés sont jetés. Les épreuves du Bac viennent de commencer aujourd’hui avec la redoutable épreuve de philosophie. Cet examen qui clôture de belles années de lycées (ou pas), est loin derrière nos entrepreneurs. Et pourtant ils s’en souviennent. Les facilités pour les uns et le bachotage de dernières minutes pour les autres, ils avaient déjà des âmes d’entrepreneurs. Le Bac n’était pas leur priorité même si certains ont excellé.

« Bachoté seulement trois semaines avant le Bac »

A l’époque, Ludovic Huraux, futur fondateur d’Attractive World, pense déjà comme un entrepreneur. L’école ne lui correspond pas. « Trop théorique » déclare-t-il, il accumule les mauvaises notes mais il l’assume. Il s’est d’ailleurs trompé d’orientation en choisissant un Bac S plutôt qu’un Bac ES. Ses parents l’avaient poussé vers cette voie supposée « royale ». Quant au Bac Français, il ne récolte qu’un très moyen 10 à l’écrit et 12 à l’oral. Après tout, l’important c’est d’avoir la moyenne.
Il obtient son Bac avec la mention Assez bien. Très surprenant pour celui qui « a bachoté seulement trois semaines avant » nous dit-il. Mais le Bac en poche, qu’importe la note, il a pu monter son entreprise qui connait désormais un franc succès.
[Tweet « Le Bac a donc été leur ticket de sortie pour pouvoir se lancer dans l’entrepreneuriat »]

« Pour faire plaisir à mes parents »

Certains entrepreneurs ont plutôt joué les bons élèves et excellé au Bac. Paul Amsellem a eu 20 en physique : « ça autorise de faire quelques conneries ensuite » nous dit-il. Il est maintenant le Président de Mobile Network Group  et cofondateur de la première société d’envoi de SMS, Phonevalley.
D’autres veulent juste « faire plaisir à (leurs) parents et les rassurer » déclare Mikael Outmezguine, le président et fondateur de Wizee : une agence de mise en relation entre les artistes et les annonceurs. Avec 19 en sport, 15 en philo, 17 en Français, Mikael a survolé le Bac avec ses ailes de futur entrepreneur.
Le jour de son oral de Français, il a passé une partie de son temps à discuter avec son professeur de la boîte qu’il était en train de monter. « Elle semblait très intéressée par le numérique et le fait qu’un lycéen puisse avoir d’autres projets à côté, » nous dit-il.

« C’était quand même étrange de passer son Bac après tout le monde »

Mais Mikael n’a pas planché comme tout le monde en Juin. Il a passé son Bac en septembre en guise de rentrée des classes. C’est en jouant au football avec des amis qu’il s’est cassé le poignet droit, juste avant les épreuves. Il est droitier, et a donc bénéficié d’une dispense du médecin.
« C’était quand même étrange de passer son bac après tout le monde » déclare-t-il. Il nous confie une petite anecdote, il n’a pas obtenu son brevet des collèges. Ce qui ne l’a pas empêché de devenir directeur marketing et communication du groupe Rentabiliweb.
Le Bac est donc leur ticket de sortie pour pouvoir se lancer dans l’entrepreneuriat. Au final, peu importe la note obtenue, ils savent déjà ce qu’ils veulent : être entrepreneur et ils y sont arrivés.

Farah Sadallah

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