Faire entrer la convivialité dans son entreprise ne sert pas seulement à se donner bonne conscience vis-à-vis de ses collaborateurs. En fait, il est question d’enjeux importants pour l’entreprise.
À l’occasion de l’événement organisé chez Novancia par l’association Entreprise et Convivialité pour la sortie de l’ouvrage « Osez la convivialité – 52 témoignages qui donnent la pêche ! », nous avons rencontré Arnaud De Saint Simon, Président du Groupe Psychologies, qui nous explique pourquoi il ne faudrait pas s’impliquer dans des actions de convivialité.
On trouve toujours mille raisons pour ne pas faire quelque chose. Pour Arnaud De Saint Simon, il y a « plein de bonnes raisons si l’on veut rester dans le déni de la convivialité ».  Tout d’abord, on peut parler de la crise, de l’attention que l’on doit porter à son business, aux parts de marché, etc. Ensuite, il y a le manque de temps, les 35 heures ou encore la vie digitale. Le problème est que « les entreprises sont souvent dirigées par des hommes qui ne sont pas sensibles à ce sujet et à qui on n’apprend pas à l’école l’intelligence relationnelle et émotionnelle ».

Des enjeux importants pour l’entreprise

Et pourtant ! « La convivialité peut faire gagner l’entreprise puisque c’est un enjeu d’efficacité, de qualité de service, de motivation des salariés, etc. ». C’est également un « facteur psychologique » important puisque des salariés heureux coûtent moins cher à l’entreprise. Il existe aussi un critère « commercial » car aujourd’hui les clients sont de plus en plus sensibles aux marques impliquées et performantes socialement.
En termes de finance, une entreprise n’a pas forcément besoin de gros moyens pour déployer la convivialité. Arnaud De Saint Simon rappelle que « tout ce que le livre montre ne coûte pas grand chose et les actions menées sont accessibles ».