Une exigence enveloppée de bienveillance. Comme tout entrepreneur, Erwan Kezzar a eu plein de retours négatifs. Il en retient deux en particulier : « qu’est-ce que c’est que ce truc ? ». Une phrase brute qui l’a poussé « à clarifier le projet, tant sur les mots que sur la stratégie », assure Erwan. L’autre pire phrase était « y’a pas de modèle économique. Votre truc, cela ne marchera jamais ». Un modèle qu’ils ont au final « trouvé en marchant ».

Mais, encore une fois, Erwan Kezzar n’en veut à personne. « C’est ce qui nous a permis d’avancer avec les pieds sur terre. Si on n’avait pas été entouré par Réseau Entreprendre, Entreprendre 93 et Accenture qui nous accompagnent bénévolement, nous n’aurions jamais eu cette exigence », ajoute l’entrepreneur.
D’ailleurs, Erwan Kezzar conseille aux jeunes « de ne surtout pas faire comme nous. Nous, on a eu une idée. On a loué une usine à Montreuil et on a emprunté en se disant qu’on trouverait un modèle économique après, sans pre-tester. Mais, en fait, partir en mode Lean Startup en testant son idée de la manière la plus légère possible », précise-t-il. « Il faut que vous ayez des signaux positifs qui valident votre concept ».
Une condition indispensable « avant même d’engager quoi que ce soit en terme d’investissement, en argent ou en temps », souligne le co-fondateur de Simplon.co.