« Ce jour est arrivé », c’est ainsi que Steve Jobs a annoncé sa démission au poste de PDG d’Apple pour cause de maladie. « J’ai toujours dit que si devait arriver le jour où je ne pourrais plus exercer mes fonctions comme PDG d’Apple, je serais le premier à vous le dire » a t-il déclaré. C’est chose faite.

Retour sur l’icône des entrepreneurs

Si Steve Jobs à inspiré nombre d’innovations technologiques, il a surtout inspiré nombre d’entrepreneurs. L’un d’entre eux explique à Widoobiz, qu’il n’aurait « probablement pas entrepris sans des références telles que Bill Gates, Richard Branson, ou encore… Steve Jobs ».

Car Steve Jobs, n’est pas que milliardaire, c’est un entrepreneur. Avec un salaire d’un dollars par an, c’est grâce à la réussite de ses entreprises qu’il a fondé sa fortune : 2 milliards de participation chez Apple ou encore 4 autres chez Disney, après le rachat de Pixar par l’entreprise de Mickey.

Et pour Apple, quelle est la suite ?

Cet icône du monde des entrepreneurs laisse sa place à Tim Cook, directeur général délégué d’Apple. Avalisé par le conseil d’Administration d’Apple hier, cet homme dont les résultats ne sont pas contestables, aura fort à faire pour remplacer le charismatique Steve Jobs.

Car là est toute la difficulté pour Apple, entreprise chez qui l’intuitu personæ est très présent. En d’autres termes, la réussite de l’entreprise était jusque là perçue comme extrêmement liée à la personnalité de son dirigeant. A tel point qu’après avoir été écarté d’Apple en 1985, il avait été rappelé pour sauver la firme à la forme de pomme en 1997, avec les succès que l’on connait.

Christophe Poissonnier, directeur marketing et communication de Ciel, évoque « un savoir faire marketing historique de l’entreprise, certes lié à son dirigeant, mais qui reste sur de bons rails pour l’avenir ».

C’est tout ce qu’on souhaite à l’entreprise, de même qu’un bon rétablissement à l’homme.