PME : "Plus forts après la crise"

PME : "Plus forts après la crise"

Publié le 1 septembre 2011

Mercredi 31 août dans l’après-midi, à l’université d’été du MEDEF, le thème de la table ronde était « plus forts après la crise ». Ce débat en forme de plénière a permis de débattre de plusieurs sujets au cœur de l’actualité et du futur, pour permettre de faire avancer les mentalités et de sortir plus forts de cette crise en comprenant nos erreurs.

Revenir à une solidarité entre grands comptes et PME

Selon Arnaud Vaissié, PDG d’International SOS et auteur d’un rapport sur les PME, « la crise est telle qu’il faut accélérer ». Pour lui, les PME ont du mal à accéder à l’international, tandis que les multinationales n’ont pas ce problème « plus on va vers l’international, plus on se porte bien » souligne-t-il. Ce qui est remis en cause ici, c’est donc la baisse de compétitivité des PME, malgré le fait que dans l’ensemble, la consommation a tenu le coup. Il ajoute même que « le problème français c’est les PME, mais c’est aussi notre espoir […] et il faut donc focaliser les efforts de l’Etat sur l’aide aux PME ».

Même constat pour Fabrice Brégier, directeur général d’Airbus, Airbus qui « travaille beaucoup avec les PME », notamment via l’association Pacte PME. Il souligne qu’il « faut définir de nouvelles pratiques pour travailler ensemble » et qu’il « est important pour les grands comptes d’impliquer les PME » et de les soutenir dans l’innovation. Pour lui, « on peut être compétitif en ayant de véritables relations de solidarité avec nos PME », et « il faut arrêter d’opposer grands groupes et PME ».

Charles Beigbeder insiste également sur le fait qu’il s’agit d’une « crise de confiance généralisée » des chefs d’entreprise en l’avenir, des citoyens, etc. Or, « le phénomène de l’Auto-entrepreneur est une démonstration de la puissance » des entrepreneurs, « les opportunités sont là et c’est à nous de les saisir ».

La place des jeunes dans les enteprises: un enjeu pour le futur

A la question posée par l’auditoire, « qui est mieux placé pour combattre la crise : les politiques ou les entrepreneurs ? », Nadine Morano, Ministre de l’Apprentissage et de la Formation répond que « les politiques doivent donner le meilleur environnement possible aux PME » pour continuer à faire prospérer et croître les entreprises et les accompagner. Elle ajoute également que les jeunes sont une source d’innovation « dont les entreprises peuvent avoir besoin », et qu’il est donc nécessaire de renforcer la mesure de l’apprentissage. Gary Shapiro, président de la Consumer Electronics Association, va dans son sens en disant que « le futur appartient aux jeunes » parce qu’ils ont l’avantage de ne pas avoir beaucoup de choses à risquer. Pour lui, il faut également « célébrer l’erreur, et récompenser le risque » au lieu de le pénaliser, c’est une différence de culture que possèdent les Américains.

Pour reprendre les mots de Valérie Pécresse, « donnons aux jeunes le goût d’entreprendre, le goût du risque », car ce qui est porteur, c’est la création d’emplois.

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