Benoît Hamon veut convaincre les entrepreneurs pour 2012

Benoît Hamon veut convaincre les entrepreneurs pour 2012

Publié le 26 octobre 2011

Premier représentant d’un parti de Gauche aux petits déjeuners politiques de Parrainer la Croissance, Benoît Hamon a tenté de convaincre les entrepreneurs sur la justesse du programme du parti socialiste à ce sujet.

L’équilibre n’a pas été simple à trouver pour Benoît Hamon . Invité ce matin dans les locaux de Swiss Life, place Vendôme aux petits déjeuners politique de Parrainer la Croissance, le porte-parole du parti socialiste n’a pas voulu raconter d’histoires aux entrepreneurs. « En matière d’investissement public, on va être plus restrictif que prévu » prévient il.

D’ailleurs de quel idéal parle-t-on ? Pour Benoît Hamon, « tout l’enjeu d’une politique de Gauche, c’est justement de dire que la performance économique n’est pas contradictoire avec la protection sociale et la qualité de vie des salariés. Or aujourd’hui, depuis quelques années, la performance économique, c’est la réduction des droits des salariés, la baisse des rémunérations ». Tout en ajoutant que « le rôle des entrepreneurs est déterminant » pour la résolution de ces problèmes.

Contrat de génération : 25 % du temps du senior consacré à la formation

C’est l’objectif du contrat du génération, au coeur du programme du tout nouveau candidat socialiste à la présidentielle, François Hollande, même si, Benoît Hamon l’avoue, « elle fait encore débat au sein du parti ». La campagne des primaires est passée par là. Afin d’accorder l’outil aux « doutes » de Martine Aubry, l’exonération de cotisations sociales ne serait accordé «  à la condition simple qu’un quart du temps de travail du senior soit consacré à la formation ».

Benoît Hamon est aussi revenu sur l’impôt sur les sociétés modulable en fonction du niveau réinvestissement des bénéfices. « Une mesure intelligente » selon Claude Luttgens, président Strateduc, société spécialisée dans l’e-learning . « Il faut mettre plus d’intelligence et de souplesse » dans les mesures censées favoriser les PME.

Par contre, Loïc Bodin, délégué général de Renaissance numérique, un think-tank en faveur du développement Internet en France, se dit « déçu » de la prestation de Benoît Hamon sur tous les sujets du numérique. « Où est la réflexion à repenser la société à l’heure du numérique » ? Pour Loïc, Hadopi n’a jamais concerné les enjeux de croissance des PME innovantes: « Hadopi ne représente que 1 % du secteur du numérique ». Or selon lui, dans une conférence sur la croissance, « ce n’est pas le sujet ». On attend la réponse de Benoît Hamon sur Twitter.

Vous aimerez aussi

0 commentaires

Laisser un commentaire