Un entrepreneur se lance dans la présidentielle 2012 avec son coeur et … ses couilles

Un entrepreneur se lance dans la présidentielle 2012 avec son coeur et … ses couilles

Publié le 8 novembre 2011

De : Denis Jacquet
Emission du 08 novembre 2011 :

Il est jeune, il n’est pas ministre, il ne représente aucun grand parti politique français. Pourtant, il brique la présidence de la République en se lançant dans la course à la présidentielle 2012. Il s’appelle Alexandre Cadet, est entrepreneur, et a fondé France Unité.

Je n’ai jamais rêvé d’être président !

Evidemment, avec la bipolarisation de la vie politique et son encore faible notoriété, ses chances sont minces. Alors pourquoi ? En bon entrepreneur, il explique :  « j’évite de m’interdire des choses ». Et puis, « je réponds à tous les critères » -age, casier judiciaire vierge, etc.

S’il n’a jamais rêvé d’être président, il estime qu’à « un moment donné, il faut que quelqu’un vienne donner l’exemple ». Car des autres il ne veut pas, ou plus. Cet entrepreneur ne vend pas des gants de boxe mais il tape à tout va : Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon, François Hollande, Nicolas Sarkozy, droite populaire, ou encore Marine Le Pen, tous y passent.

Homme du peuple ou populiste ? « Je ne suis pas mort avec un SMIC hôtelier à moins de 900 € par mois » confesse t-il. Aujourd’hui, en tant que patron, il touche 1 800 € par mois, avec des salariés qui ne touchent pas moins de 1300 €. Il se compare donc aux hommes politique et explique : « j’aurais honte d’être payé [autant] ».

Du bon sens à tout prix, couilles molles s’abstenir !

Côté programme et positionnement politique, il ne se reconnait pas de proximité avec les partis actuels. « Les seuls personnes cohérentes sont à l’extrême gauche » explique t-il, bien qu’il ne partage pas les idées de monsieur Poutou. Il se « positionne à l’extrême centre » avec un slogan mémorisable : « Du bon sens à tout prix, couilles molles s’abstenir ».
Avec 40 signatures déjà obtenues par des sans étiquette, il espère pouvoir jouer la concurrence  entre les partis qui part stratégie politiciennes pourraient vouloir le soutenir. Mais pour faire quoi ?
Parmi les mesures proposées, la « suppression de 80.000 postes fonctionnaires par an », le « gel des salaires de fonctionnaires », « le reversement de la prime parlementaire aux étudiants n’ayant pas eu accès aux bourses », l’augmentation du « budget de la justice de 50% » ou « 20 000 places de prison supplémentaires ».

Côté entreprise et économie, notez la « remise en place des 39 heures pour un service public plus efficace », la « suppression des régimes spéciaux pour établir l’égalité entre les systèmes Public-Privé », la « privatisation du Pôle Emploi », « plafonnement des allocations chômage à 2 000€ » ou encore « 3 emplois sans charges pour les entreprises de moins de 50 salariés »
Enfin, sa mesure phare : « les salariés devront percevoir leur salaire « super brut » (salaire net + charges sociales+ charges sociales patronales). L’état leur réclamera directement l’ensemble des charges ». En d’autres termes, le patron paye au salarié son salaire plus les charges afférentes. Celui ci sera ensuite taxé par l’Etat, de sorte à ce qu’il n’imagine pas que son patron l’exploite et se rende compte du train de dépense de l’Etat.

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