Les TPE embaucheront un peu plus en 2012

Les TPE embaucheront un peu plus en 2012

Publié le 18 avril 2012

Après une année désastreuse en 2011, la 45ème édition du Baromètre des TPE réalisé par l’Ifop révèle que les petits entrepreneurs anticipent une très légère croissance qui déboucherait sur quelques embauches.
Une légère éclaircie diront certains. Une vaguelette souffleront d’autres. Il n’en demeure pas moins que d’après l’enquête de conjoncture trimestrielle de l’Ifop, les dirigeants de très petites entreprises pensent que 2012 sera moins mauvaise que 2011. Ne serait-ce qu’en matière d’emplois, où 9% des TPE ambitionnent d’augmenter leur nombre de salariés, quand 3 % pronostiquent une diminution. Ah, c’est sûr ! L’ouverture à plein des vannes de l’embauche n’est pas pour demain.
Les embauches viseraient en priorité les postes techniques pour les trois-quart des TPE françaises. Seuls 29% des TPE proposeraient des postes à vocation commerciale et 20%, des emplois administratifs. Autre façon de dire qu’à échelle d’une TPE, la fonction commerciale et administrative reste dévolue aux dirigeants. Rien de plus normal, dès lors, de rechercher des compétences que l’on n’a pas.

Galère pour trouver du personnel… motivé

Or, qu’il est compliqué pour les TPE de recruter ! 72% de dirigeant déclarent qu’il est difficile de recruter du personnel à un salaire adapté aux moyens. Pas de surprise ! En revanche, le fait que 69% des TPE expliquent avoir du mal à trouver du personnel motivé, surprendra davantage. Pire, la moitié des entrepreneurs cherchent simplement du personnel compétent. Difficile, dans ces conditions, de générer de la croissance stable.
Pourtant, les patrons de TPE estiment que les entreprises de petite taille disposent d’atouts non négligeables. Déjà, en termes d’autonomie et de responsabilité pour les salariés, cité par la moitié des dirigeants de TPE. Idem, en ce qui concerne la souplesse de l’organisation qui permet aux collaborateurs d’adapter leurs horaires comme ils leur convient. Enfin, et peut-être surtout, l’employé est, aux yeux du dirigeant interrogé, plus écouté et reconnu par sa hiérarchie.

Tancrède Blondé

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