La crise provoque la chute de l'absentéisme en entreprise

La crise provoque la chute de l'absentéisme en entreprise

Publié le 5 septembre 2012

L’absentéisme en entreprise n’a jamais été aussi bas en entreprise depuis 2007 d’après le baromètre réalisé par Alma Consulting Group. Une tendance qui s’expliquerait par la montée de la crise économique.

Personne ne manque à l’appel ? Apparemment non. Il faut dire, d’après le baromètre de l’absentéisme, que les salariés se dérobent de moins en moins face à l’appel du travail. Preuve en est, le taux d’absentéisme à 3,84%, le plus faible depuis 2007, soit l’équivalent de 14 jours par an et par salarié. Autrement dit, bien plus sérieux qu’il y a trois ans, où les salariés Français manquaient en moyenne 3,8 jours de plus sur une année. Globalement, c’est dans le secteur privé que l’on observe ces diminutions d’absentéisme. Une tendance qui « tient à la crise » selon Olivier Grignoux, directeur du pôle social d’Alma Consulting Group.

Le BTP et l’industrie très assidus

En revanche, d’autres secteurs d’activité ne le sont pas du tout. Par exemple dans la santé, où les salariés se sont volatilisés en moyenne 24 jours par ans , soit 10 de plus que la moyenne nationale. Avec 18,7 jours d’absence, les salariés du secteur du transport n’affichent pas une grande motivation au travail.
D’autant plus étonnant qu’ils ne sont pas, au contraire du BTP et de l’industrie, exposé en permanence aux accidents du travail. Or les salariés de ces deux secteurs affichent, eux, une assiduité bien au-dessus de la moyenne nationale.

Besoin de motivation

Sans surprise néanmoins, les ouvriers s’absentent néanmoins plus que les cadres. La pénibilité et le manque de « visibilité dans le processus global » en serait la cause principale. Enfin, les ouvriers se démotivent également à cause du manque de sens donné à leurs travail.

Trois sentiments qui, n’en pas douter, intéresseront les entrepreneurs industriels dans leur quête de productivité. Moins que la sanction, les cols bleus seraient davantage sensibles à l’attention et à la valorisation de leurs tâches. D’autant que ce sont dans les PME que l’absentéisme affiche les taux les plus élevés.

Tancrède Blondé

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