Le tourisme mené en bateau par la crise

Le tourisme mené en bateau par la crise

Publié le 18 septembre 2012

Les tour-opérateurs ne traversent pas la crise économique et géopolitique sans turbulences. Heureusement, le mois d’août 2012 leur a apporté un peu de réconfort.
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La crise ne favorise pas les vacances. Un constat évident mais problématique pour les voyagistes. La preuve, le groupe TUI France, propriétaire de Nouvelles Frontières, Marmara, Tourinter et Aventuria  ont été obligé de supprimer 484 postes. Idem pour Fram, obligé de se séparer de 70 collaborateurs cet été. Et pourtant, Le tour-opérateur TUI France, se félicite d’une  « très bonne activité en juillet et surtout en août, avec une bonne tenue des prix ».
Et il n’est pas le seul. E. Leclerc Voyages enregistre une progression de 14,5% des départs et 16,8% des réservations. E. Leclerc étant une chaîne pariant sur des prix bas, elle concurrence les agences de voyage classiques.
Une croissance sans commune mesure avec les distributeurs sur Internet, tel qu’Opodo ou Lastminute.com. Une croissance qui s’élève à deux chiffres pour ce dernier. Tandis que son concurrent annonce une progression de 16,8% de ses réservations, sur la période juin-juillet-août.
D’autres façons de voyager
Ces bons résultats de cet été ne rassurent pas entièrement le secteur. Avec les bouleversements économiques et politiques, c’est la façon de voyager qui se modifie. Organiser son voyage sur Internet ne relève plus de l’impossible et les inconvénients du tourisme classique (environnement, culture globale etc.) réorientent les voyageurs vers une conception plus personnelle de leur expédition.
Ces modifications de comportement ne sont pas achevées pour autant : la Tunisie, temple des clubs vacances reste une destination à succès. La Grèce continentale et la Turquie sont elles en baisse de fréquentation.

Théo Blazy

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