E-réputation : les PME n'ont pas de suite dans les idées

E-réputation : les PME n'ont pas de suite dans les idées

Publié le 15 octobre 2012

Sur le web, les PME préfèrent davantage se concentrer sur leur réputation que sur la recherche et la résolution de « bad buzz ».
e-reputation stratégie web internet webComment parle-t-on de moi ? Telle est, d’après l’éditeur Digimind qui a dirigé une étude auprès de 175 entreprises, la question que se pose en priorité un dirigeant de PME (80%). Loin devant, la recherche, traitement, suivi des éventuels « bad buzz », cité par 41% des sondés. D’après les patrons de PME, l’image du dirigeant ne rentre absolument pas en ligne de compte.
Il faut dire que, pour la plupart, la célébrité n’a pas encore frappé à leur porte. Résultat, en matière de politique de veille, les PME se contentent de suivre les dernières activités des concurrents directs. La chasse aux rumeurs négative ne vient qu’après. D’autant que cela coûte de l’argent. Raison pour laquelle, un quart des entreprises de moins 30 millions de CA, prépare une augmentation de ce budget.

Une tâche à externaliser ?

Ceci explique la croissance exponentielle du marché de la veille e-réputation, de l’ordre de 20 à 25% chaque année. Mais, au regard de leurs faibles moyens, les PME se contentent de cibler leur image sur les réseaux sociaux de type Facebook et Twitter. Viennent ensuite, les médias classiques et enfin les leaders d’opinion sur leur secteur en particulier.
Mai cela prend du temps. Or les PME n’en disposent pas à l’infini. D’autant que, plus elles sont petites, moins elles externalisent la gestion de leur e-réputation. La preuve, elles ne sont que 10% à le faire, contre 40% pour les grandes entreprises.
Enfin, plus l’entreprise est modeste et moins elle a tendance à externaliser cette veille e-réputation. Moins de 10 % des PME de moins de 30 millions d’euros de CA ont recours à un prestataire extérieur contre 40% dans les grands groupes.

@TancredeBlonde

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