Mes salariés pris en otage : de la prévention à l’action

Mes salariés pris en otage : de la prévention à l’action

Publié le 22 janvier 2013

D’après les derniers bilans, ce sont au moins 48 otages –dont 37 étrangers de 8 nationalités différentes– qui auraient péri lors de la prise d’otages sur le site gazier d’In Amenas. C’est donc sur leur lieu de travail qu’ils ont été confrontés au terrorisme. Aussi rares soient-ils, comment prévenir de tels drames, comment réagir en pareille situation ? Que vous soyez dirigeant d’entreprise ou salariés expatriés, quelles sont les menaces terroristes qui pèsent sur vous ?
Sans sombrer dans le catastrophisme, ces questions de sécurité méritent d’être posées. Nous avons donc décidé de faire intervenir trois experts des questions de sécurité et de gestion de crise : Christophe Caupenne, ancien patron des négociateurs du Raid, aujourd’hui à la tête de CAUPENNE CONSEIL, cabinet de conseil et formation en matière de sûreté, de gestion des conflits et de négociation complexe ; Olivier Hassid, Directeur général du Club des Directeurs de Sécurité d’Entreprise, et directeur de la revue Sécurité Stratégie ; et Guillaume DIDIER, ex-porte-parole du ministère de la Justice, Directeur Conseil chez VAE SOLIS CORPORATE , Cabinet conseil en stratégie de communication et gestion de crise.

Comment se préparer à un risque terroriste?

Après la prise d’otage d’In Amenas, il est nécessaire de se demander si de tels évènements sont prévisibles et si les entreprises sont suffisamment conscientes des risques qui pèsent sur leurs salariés. Si l’imprévisible arrive parfois, il ressort qu’il est « nécessaire de se préparer à toutes les éventualités ». De nombreuses informations et formations sont d’ailleurs disponibles pour les entreprises qui vont chercher la croissance dans des zones sensibles. Il est ainsi possible de détecter un certain nombre de failles dans la sécurité des entreprises et de prévenir les risques terroristes au maximum. Un homme averti en vaut deux, et avoir été préparé mentalement à une prise d’otage permet parfois de faire la différence sur le terrain.

En communiquant mal, « l’entreprise peut mettre en danger la vie de ses salariés »

Dans les cas, heureusement rares, où votre entreprise serait confrontée à un drame de ce type, nos trois experts vous livrent quelques conseils avisés pour éviter de dégrader davantage la situation. Faut-il ‘agir avec ou sans le gouvernement, avec ou sans assurances, avec ou sans les privés’ ? Faut-il prendre le pari du mutisme ou de la communication en direction du grand public ? Face au terrorisme, à la douleur et aux attentes des familles des otages, quelle doit être la posture de l’entreprise ? Chaque information communiquée peut avoir des conséquences sur la vie des otages.
Selon Paris-Match, le groupe islamiste armé de Mokhtar Belmokhtar menace de commettre de nouvelles attaques, notamment contre la France. Il est donc impératif, sans sombrer dans la terreur, de s’informer et de se préparer à toutes les éventualités, notamment si votre entreprise est présente dans des zones dites sensibles.

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