Entreprendre en France : « oui, c'est beaucoup plus facile maintenant »

Entreprendre en France : « oui, c'est beaucoup plus facile maintenant »

Publié le 29 janvier 2013

Une semaine avant le 20e Salon des Entrepreneurs de Paris (SDE), les organisateurs décryptent le désir d’entreprendre des Français.

Fleur Pellerin à la conférence de presse de présentation

Fleur Pellerin détaille l'actualité chaude des entrepreneurs


« Les Français sont assez ambitieux ». Une affirmation que Frédérique Clavel, présidente de l’Agence pour la création d’entreprises (APCE), justifie par la volonté ferme des aspirants-entrepreneurs à recruter. En effet, d’après le dernier sondage de l’institut Think pour le compte de l’APCE, le SDE et CER FRANCE, plus de la moitié des porteurs de projets comptent spontanément embaucher 1 à 5 salariés dans les 3 ans.
Ambition que l’on retrouve plus globalement dans le fort désir d’entreprendre des Français. À en croire cette même étude, près d’un français sur trois envisage de créer ou de reprendre un jour une entreprise, soit « un vivier d’environ 15 millions d’entrepreneurs », selon l’étude. Alors, bien entendu, de la parole aux actes il existe un cap, mais aux yeux de Xavier Kergall, directeur général du salon des entrepreneurs, il existe « 2,5 millions de Français » qui veulent passer à l’acte.

Bientôt un passeport de l’entrepreneur

Désir qui se traduit également dans la réalité. D’après l’Insee, 550.000 entreprises ont été créées en France, soit autant qu’en 2011. À noter cependant le léger repli des créations de sociétés (-4%). Ce qui reste tout de même une grande performance. En effet, rappelle Xavier Kergall « en 1992, on est passé de 170.000 à 270.000 en 2012 ». Pourquoi ? Parce que « il y a eu beaucoup de simplifications administratives », sans compter  la professionnalisation des réseaux d’accompagnements. Enfin, aussi grâce aux médias qui « en parlent plus ».
Alors « oui, c’est beaucoup plus facile maintenant » de créer une entreprise en France. Que les pessimistes se rassurent pour autant, plein de choses restent à faire en la matière. Fleur Pellerin, présente lors de la conférence de presse, rappelle d’ailleurs les prochains enjeux. À savoir, « doubler le nombre d’entreprises de croissance d’ici 5 ans ». Sans oublier les Assises de l’entrepreneuriat qui se déroulent en ce moment même et dont il pourrait sortir à terme « un passeport de l’entrepreneur ».
Un titre qui permettrait de personnaliser encore mieux les dispositifs d’accompagnement pour les entrepreneurs français qui en auraient besoin.

@TancredeBlonde

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