BPI : À peine nommée, Ségolène Royal fait déjà parler d'elle

BPI : À peine nommée, Ségolène Royal fait déjà parler d'elle

Publié le 22 février 2013

Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charente, a été désignée vice-présidente et porte-parole de la Banque Publique d’Investissement. Un retour remarqué sur la scène politique. 

BPI

Nommée vice-présidente de la BPI, Ségolène Royal n'aura pas perdu de temps pour faire parler d'elle.


Cela devait être son grand retour sur la scène politique… Mais Ségolène Royal a raté son train. Mauvais présage ?  Attendue à Dijon pour le premier conseil d’administration de la Banque Publique d’Investissement, où elle devait être désignée vice-présidente, elle est finalement restée à quai.
Rien de grave cependant, la présidente PS de la région Poitou-Charentes a finalement pu prendre le train suivant, vers midi. Et assister à la première réunion du conseil d’administration de la BPI.
Acte manqué ? Plutôt un calcul politique, plaisante Ségolène Royal. « Je ne suis pas allée avec le ministre de l’Economie et des Finances pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, tout cela était très calculé ».  En réponse aux rumeurs prétendant que la Banque publique d’investissement serait la première marche pour devenir ministre de l’Économie.
 
 
La BPI, oui mais en attendant mieux
Sa nomination a suscité beaucoup de tractation dans la sphère politique. «  Arrangement entre copains » critiquent la Droite. Ségolène Royal aurait été désignée pour ce poste uniquement grâce à sa proximité avec le pouvoir. La présidente de la région Poitou-Charentes, face à ces attaques, a rappelé que c’est l’Association des régions de France  qui l’a nommé à la BPI et non pas le gouvernement.
Ségolène Royal a assuré vouloir « servir modestement » une « grande idée », à son futur poste de vice-présidente de la BPI, qui sera, souligne-t-elle, non rémunéré. « On m’a proposé d’être vice-présidente et porte-parole. Et j’ai accepté parce que je tiens beaucoup à ce que la Banque publique fonctionne. C’est une idée (…) qui préfigure la mise en place d’une moralisation de la finance, d’un autre système économique où la finance est vraiment au service des entreprises », a-t-elle ajouté.  « Répondre à la à l’inquiétude des PME et à la frilosité des banques », voilà le rôle que s’est donné Ségolène Royal.
Mais qu’on se le dise, l’ancienne candidate à la présidentielle n’a pas l’intention de s’y enterrer. « Je suis là pour servir le démarrage de la BPI. En principe jusqu’à la fin du mandat de présidente de région, mais d’une façon générale, dès qu’elle sera sur son rythme de croisière, je n’ai pas vocation à y rester. » a-t-elle déclaré sur BFM TV.  Son objectif ? Elle ne pense qu’à entrer au gouvernement.
A titre de rappel, la BPI était un des engagements numéro un de la campagne présidentielle de François Hollande. Enjeu de taille pour le gouvernement : la BPI est destinée à avoir une capacité d’intervention financière de 42 milliards d’euros. Depuis le lancement, 500 millions d’euros ont déjà été mobilisé pour les TPE et PME.
Espérons que cet épisode ne ralentisse pas le travail d’une institution, très attendue des entrepreneurs Français.

Sarah Cohen

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