Le manque de perspectives économiques réjouissantes pousse une partie de la jeunesse française à envisager l’avenir à l’étranger.
Les jeunes ne voient pas l'avenir en rose
« Jeune diplômé cherche emploi n’importe où sur la planète ». À en croire le dernier sondage Deloitte-Ifop, les jeunes pourraient bientôt formuler de cette manière une recherche d’emploi. En effet, 27% des jeunes diplômés interrogés déclarent que leur avenir professionnel se joue désormais davantage à l’étranger que sur le territoire national.
Perspective plutôt inquiétante, sachant qu’ils n’étaient que 13% à penser de même en 2012. Il faut dire qu’aujourd’hui, près de 6 jeunes Français sur 10 estiment avoir peu de chances de trouver un travail dans les six mois (+7 points en un an). Les jeunes de province y croient encore moins.
85% des jeunes aimeraient être formé par un sénior
Et c’est vrai que ça n’a pas l’air facile. En moyenne, pour décrocher un premier travail, les jeunes envoient en moyenne 16 CV (19 pour les filles). Et encore, eux, ont réussi à l’avoir. Pour les autres, après quatre mois de recherche, plus d’un diplômé sur trois déclarent n’avoir eu aucun entretien. A peine 20% d’entre eux dénombrent deux entretiens et 12% un seul entretien.
Pour remédier à ces difficultés, les jeunes souhaitent que le gouvernement déploie des mesures qui démultiplieront la compétitivité des entreprises. Concernant, le contrat de génération, 85% des jeunes aimeraient être formé par un senior. Une bonne nouvelle pour les entrepreneurs, sensibles aux questions de transmissions.
