Une entreprise qui ne connaît pas la crise ? Le e-commerce bien sûr. Avec 45 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2012 et 19% de croissance, le marché de la vente en ligne en France incarne la plus forte progression d’Europe derrière la Pologne (source : FEVAD). Envie de vous lancer ? Pensez contenus !
Le e-commerce reste très dynamique
Développer un projet new média : gare au gadin
Business model, plan marketing, fonctionnalités, ergonomie, design… Réussir son projet de site web est un fragile jeu de cartes : négligez un aspect et l’ensemble s’écroule.
Votre site est joli mais des bugs empêchent de passer commande ? Vous avez des contenus de qualité mais les internautes décrochent parce que le temps de chargement des pages s’avère laborieux? Vous développez un portail hyper performant mais inconnu des moteurs de recherche ? A quoi bon.
Les chiffres témoignent
Selon Médiamétrie, en 2012, 6 acheteurs sur 10 ont préparé un achat en surfant sur le web, (qu’il s’agisse d’un achat offline ou online). Parmi eux, 54% consultent les fiches produits des sites marchands, 4 sur 10 se réfèrent à des avis et des notes d’internautes, 46% passent par les moteurs de recherche, et seulement 3 sur 10 regardent directement les sites officiels des marques. Moralité : on met le paquet sur ses contenus !
La qualité rédactionnelle : clé du succès
« Que vous soyez producteur ou distributeur, chaque produit que vous commercialisez doit faire l’objet de textes descriptifs détaillés. La rédaction de ces contenus est très importante et doit se faire en tenant à la fois compte des problématique de référencement et de marketing » chronique Romain Parent, directeur associé de Community Fertilizer (Internet Marketing 2013).
Concrètement ? 7 règles d’or pour un catalogue en béton
– Le diable dans le détail : soyez exhaustif, proposez une information complète et détaillée. C’est stratégique d’un point de vue marketing mais aussi en terme de référencement.
– Ajustez vos contenus à leur cible : qu’on s’adresse à ses fournisseurs ou à un client lambda, le niveau d’information n’est pas le même, l’axe de votre argumentaire doit marquer cette différence.
– Des contenus uniques : halte au copier / coller ! Digérez les informations et proposez des textes « sur mesure ». Sinon vos contenus restent dénués de valeur ajoutée. Dès lors, quel intérêt d’aller chez vous plutôt que chez votre concurrent ?
– Pensez « key words » : « plus vos produits seront qualifiés, plus il sera possible de mettre en place dès règles marketing poussées sur vos différents canaux de vente » poursuit Romain Parent. Bon à savoir : en qualifiant les caractéristiques produits, vous générez des données utiles pour faire – par exemple – du cross selling ou de l’up selling.
– Soignez vos visuels : ils apporteront une dimension « magazine » et qualitative à vos contenus. Rien de pire qu’un portail avec des produits pixellisés ou des photos distordues…
– Et si on osait la vidéo ? Avec la démocratisation des outils de production, le développement de l’Internet rapide et la baisse des coûts de stockage : contrairement aux idées reçues, intégrer des vidéos à son site n’implique pas un budget faramineux. Les internautes en sont friands, tout comme les moteurs de recherche.
– Pensez social média : que vos internautes puissent « liker » vos produits, les noter, donner leur avis… Le web est par définition un média interactif : profitez-en.
Vous l’aurez compris, le marché du e-commerce est en plein boom. Entreprendre dans ce secteur suppose d’investir dans ses contenus pour générer de la valeur. A bon entendeur !
Marie Verliac
