Élection Medef : Laurence Parisot demande un débat avec les autres candidats

Élection Medef : Laurence Parisot demande un débat avec les autres candidats

Publié le 19 mars 2013

Après l’avis favorable du comité statutaire, Laurence Parisot attend désormais le changement effectif lors de la prochaine assemblée générale pour déclarer ou non sa candidature à un 3e mandat.

Laurence Parisot

Le 3e mandat de Laurence Parisot est en marche


« C’est aux électeurs de décider ». Sans sortir totalement du bois, Laurence Parisot avance désormais à découvert. Dans une interview mardi matin sur Europe 1, la patronne des patrons a même été très claire : « il y a des choses à faire, il y a un projet que je souhaite développer à la tête du Medef ». Dans un souci de clarté, elle a même demandé un débat avec les 6 autres prétendants.
«Il est question de démocratie. Il est question de dire : s’il y a plusieurs candidats, que tous ceux qui ont des projets à proposer puissent le faire», a expliqué Laurence Parisot à tous ceux qui doutent de sa sincérité de transparence. « Ce serait important que les chefs d’entreprises puissent choisir entre les différents projets en connaissance de cause», avance-t-elle.

Parisot devra attendre le 28 mars

Cependant, avant de se lancer dans la bataille électorale, Laurence Parisot devra attendre la tenue de l’assemblée générale extraordinaire (AGE) du 28 mars, dans laquelle sera soumise la réforme des statuts. Dans le détail, le dirigeant du Medef pourra réaliser, non plus deux mandats, mais autant qu’il le souhaite, jusqu’à 67 ans.
Élue une première fois en 2005 pour un mandat de cinq ans puis reconduite en 2010 pour un deuxième de 3 ans, Laurence Parisot n’a, pour le moment, pas la possibilité de se représenter.
Dans le cas où l’AGE valide la réforme des statuts, Laurence Parisot devra affronter six autres candidats : le patron de Virgin Mobile Geoffroy Roux de Bézieux, le dirigeant de Radiall, Pierre Gattaz, l’ancien médiateur de la sous-traitance Jean-Claude Volot et Thibault Lanxade, patron de la start-up Aqoba.

Tancrède Blondé

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