BYOD : n'apportez pas vos problèmes, SVP!

BYOD : n'apportez pas vos problèmes, SVP!

Publié le 3 avril 2013

Le Bring Your Own Device permet aux entreprises de  réduire ses  dépenses de matériels. En revanche, elle rend plus floues les frontières entre la vie privée et professionnelle des salariés de l’entreprise. 

Le Bring Your Own Device aggrave les problèmes de sécurité


Le BYOD (« Apportez vos appareils » en français) consiste à amener ses propres appareils de communication au travail. Cette pratique amène donc aussi son lot de problèmes.
Du côté des employés, l’avantage est de pouvoir travailler avec des appareils de leur choix, potentiellement plus performants que ceux proposés par leurs employeurs. Mais selon une étude Varonis de mars 2013 plus de la moitié d’entre eux (57%) pensent que le BYOD met en péril la sécurité relative à leurs données personnelles.

Le BYOD met en péril les données des employés et celles de l’entreprise

Plus précisément, l’étude révèle que pour ces employés, l’inquiétude porte essentiellement sur les risques de fuite et de mauvaise utilisation possible d’informations personnelles confidentielles, par exemple de nature médicale.
Idem pour l’entreprise. En effet, via leurs appareils personnels, près de trois quarts des employés ont désormais accès aux données de l’entreprise. Celle-ci court également le risque que son système informatique soit potentiellement exposé à des risques de virus et de logiciels malveillants.

Du mal à débrancher

Le BYOD tend donc de cette manière à mélanger données de l’entreprise et données personnelles, bureau et maison. Une connexion incessante : 85% des employés utilisent (ces appareils) de jour comme de nuit et 44% les utilisent y compris pendant les repas.
Du mélange au désordre, il n’y a qu’un pas : l’utilisation de leurs propres appareils de communication pousse selon l’étude un quart des employés à les utiliser pour des fins personnels alors qu’ils sont au travail.
« Etre connecté au travail en permanence semble être devenu la nouvelle norme »observe David Gibson, vice-président chargé de la stratégie chez Varonis. Selon lui l’entreprise doit adopter des mesures de protection des données et mettre en place « une politique de BYOD par laquelle les employés savent ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. »

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