Douglas Engelbart, l'inventeur de la souris, est décédé mardi soir

Douglas Engelbart, l'inventeur de la souris, est décédé mardi soir

Publié le 4 juillet 2013

Le créateur de la mythique souris informatique, Douglas Engelbart, est décédé mardi soir à l’âge de 88 ans.

Douglas Englebart a disparu mardi soir en Californie

Douglas Englebart a disparu mardi soir en Californie

Le petit plus qui change la vie. Une simple traîne pour votre ordinateur qui, comme toutes les meilleures inventions, passe désormais inaperçue. Cette souris informatique, aussi insignifiante qu’édifiante, est née du génie d’un seul homme.

Ce grand monsieur, en la personne de Douglas Engelbart, a disparu à l’âge de 88 ans en Californie dans la soirée de mardi. Niché au cœur de la Silicon Valley, le scientifique a rendu l’âme à son domicile.

Naissance de l’animal

Doug Engelbart a quitté son Oregon natal pour s’installer en Californie, au cœur informatique du pays. Suite à des études d’ingénierie électrique et informatique, le chercheur réussit à se faire enrôler au prestigieux Stanfords Research Institute.

Dans les années 60, les premiers prototypes, et par la suite les premiers brevets, voient le jour. Le 9 décembre 1968, la bête est exhibée aux yeux de tous lors d’un congrès à San Francisco.

Une démonstration de visioconférence, contrôlée par le petit boitier, qui a fait la joie des scientifiques, subjugués par « la mère de toutes les démonstrations ». Surnom donné à ce point de départ du parcours de la souris.

La souris croquée par la pomme

Le génie de Doug Engelbart connaît aujourd’hui bien plus de succès que l’homme lui-même. Peu de temps après la présentation du projet, la petite nouvelle star-up de l’époque, Apple, a racheté pour 40.000 dollars une licence d’exploitation du brevet.

La première souris a été commercialisée en 1983 attachées à Lisa, un ordinateur de la marque à la pomme.

Mais le groupe de chercheurs de Doug Engelbart avait d’autres ressources, dont Arparnet, ancêtre d’internet. Toutes ces belles inventions lui ont valu en 2000, la Médaille nationale, haute distinction du secteur.

Noëmie Beillon

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