La MIEL de Seine Saint-Denis risque de disparaître

La MIEL de Seine Saint-Denis risque de disparaître

Publié le 11 juillet 2013

Soutien principal des entrepreneurs de Seine Saint-Denis, la Maison de l’Initiative Economique Locale (MIEL) risque de mourir à cause d’un problème administratif.

La maison de l'initiative de l'économie locale risque de mourir

La maison de l’initiative de l’économie locale risque de mourir


Panique chez les entrepreneurs de Seine Saint-Denis. La Maison de l’Initiative Economique Locale (MIEL) de Seine Saint-Denis risque de mourir dans les prochains mois. Très problématique quand on sait que la Maison a, sur la seule année 2012, accompagné 350 entrepreneurs et permis la création de 78 entreprises dans le département de Seine Saint Denis. On ne peut pas dire qu’elle ait chômé.
Tout cela à cause d’une logique administrative surréaliste. En 2010 et 2011, et « comme les années précédentes », souligne le communiqué, la Miel a procédé à une demande de co-financement du FSE (Fonds Social Européen) auprès des services de l’État. Instruit puis conventionné par les services de l’État, l’organisme a vu son dossier rejeté en phase de contrôle… 2 ans et demi après.

Aucune réponse à ce jour

« Les dépenses ont pourtant été réalisées et payées, les bilans remis accompagnés des justificatifs », précise la MIEL. Résultat, la perte de subvention s’élève à plus de 300 000 euros. Or, avec des fonds propres à hauteur de 233 000 euros, il est clair que la vie de la structure est en danger.
Comme l’explique le Président de l’organisme David Proult dans ses lettres adressées au préfet de région et au ministre du Travail, Michel Sapin : « nous ne remettons pas en cause la logique du contrôleur. Ce que nous contestons, c’est l’application d’une telle logique en fin de parcours, au stade du contrôle, alors qu’une autre approche a été validée et conventionnée par les services de l’État ».
A ce jour, l’organisme n’a reçu aucune réponse. Dommage, alors que le taux de chômage du département reste plus élevé que la moyenne nationale.

 Tancrède Blondé

Vous aimerez aussi

0 commentaires

Laisser un commentaire